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Renard de Magellan (Lycalopex culpaeus)


Le renard de Magellan (Lycalopex culpaeus) est un canidé sauvage d'Amérique du Sud, le deuxième plus grand après le loup à crinière. Il se distingue par son apparence lupoïde et son régime alimentaire opportuniste, ce qui lui a permis de s'adapter à une variété d'habitats. Présent dans diverses régions, des Andes aux plaines, il joue un rôle écologique clé en tant que prédateur. Bien qu’il soit souvent comparé au renard roux d’Eurasie en raison de sa morphologie similaire, le renard de Magellan est une espèce distincte, propre au continent sud-américain. Longtemps persécuté pour sa fourrure ou accusé d’attaquer les troupeaux domestiques, il reste aujourd’hui relativement commun malgré certaines pressions locales. Le renard de Magellan est également appelé Culpeo ou Renard des Andes.


Renard de Magellan (Lycalopex culpaeus)
Renard de Magellan (Lycalopex culpaeus)
© Thomas Fuhrmann - Wikimedia Commons
CC-BY-SA (Certains droits réservés)



DESCRIPTION

Le renard de Magellan présente une morphologie robuste et élégante qui le distingue des autres espèces de renards sud-américains. Sa taille est comparable à celle d'un coyote de petite à moyenne taille, avec une longueur de corps variant généralement de 60 à 120 centimètres, à laquelle s'ajoute une queue touffue mesurant entre 30 et 50 centimètres. Le poids des individus adultes peut varier considérablement, allant de 4 à 13 kilogrammes, les mâles étant souvent plus lourds et plus grands que les femelles.

Leur pelage est caractérisé par une couleur dominante gris-roux sur le dos, qui peut tendre vers le brun ou le gris-cendré selon les sous-espèces et les régions géographiques. Le ventre est plus clair, souvent blanc cassé ou crème. Des taches rousses sont fréquemment observées derrière les oreilles et sur les pattes. Une caractéristique distinctive est la présence d'une bande noire le long du milieu du dos, s'étendant parfois jusqu'à la queue. La queue, très fournie, arbore souvent une pointe noire, ce qui ajoute à son identification.

La tête est proportionnellement large, avec un museau pointu et des oreilles triangulaires dressées, qui contribuent à une excellente audition. Les yeux sont généralement de couleur ambre à brun foncé, et leur regard est perçant, adapté à la détection de proies. Les pattes sont relativement longues et fortes, munies de griffes non rétractiles, adaptées à la course et à la chasse. Cette morphologie générale, qui évoque plus celle d'un petit loup que d'un renard typique, reflète son statut de prédateur agile et résilient dans des environnements variés, des forêts andines aux steppes patagoniennes.


Lycalopex culpaeus
Lycalopex culpaeus
© Simón Pla García - iNaturalist
CC-BY-NC (Certains droits réservés)

HABITAT

Le renard de Magellan est réparti le long des Andes et des régions montagneuses d'Amérique du Sud, depuis les départements de Nariño et de Putumayo, dans le sud-ouest de la Colombie, au nord (les observations dans les départements plus au nord sont douteuses) jusqu'à la Terre de Feu, au sud. Son aire de répartition s'étend jusqu'au littoral Pacifique, dans le désert du nord du Chili, vers le sud jusqu'à Valdivia, puis à nouveau à Magallanes. Sur le versant oriental des Andes, le renard de Magellan est présent en Argentine, depuis la province de Jujuy, au nord, et atteint le littoral atlantique depuis le Río Negro et vers le sud. Cette répartition étendue vers l'est est relativement récente et a apparemment été favorisée par l'élevage ovin, la disponibilité accrue de proies exotiques et l'extinction du puma. Cependant, au cours des 10 à 15 dernières années, la diminution de la production ovine en Patagonie argentine a facilité la recolonisation du puma. L'augmentation probable de la prédation ou de l'exclusion compétitive par les pumas semble à son tour avoir provoqué le déclin des populations de renards de Magellan.

Dans toute sa vaste aire de répartition, le renard de Magellan fréquente de nombreux types d'habitats, allant des terrains accidentés et montagneux aux vallées profondes et aux déserts ouverts, en passant par les pampas broussailleuses, le Matorral Chileno et les forêts de hêtres tempérées du sud. Il exploite tous les gradients d'humidité de son habitat, du désert le plus sec à la forêt tropicale humide. Dans les Andes du Pérou, du Chili, de Bolivie et d'Argentine, il atteint des altitudes allant jusqu'à 4 800 m.


Renard de magellan repartition
     Répartition du renard de Magellan
© Manimalworld
CC-BY-NC-SA (Certains droits réservés)

ALIMENTATION

Le régime alimentaire du renard de Magellan est remarquablement éclectique et opportuniste, ce qui lui permet de prospérer dans une grande diversité d'habitats, des déserts arides aux forêts humides et aux prairies montagneuses. Il est principalement carnivore, mais son alimentation est très flexible et s'adapte aux ressources disponibles localement et saisonnièrement. Les rongeurs constituent une part importante de son régime, incluant des espèces comme les tuco-tucos (Ctenomys), les viscaches ou les souris andines de l'Altiplano. Il chasse également activement des lapins et des lièvres, qui sont des proies de taille moyenne. Les oiseaux, qu'ils soient terrestres ou aquatiques, ainsi que leurs oeufs, sont également consommés, en particulier pendant la saison de reproduction des oiseaux. Lorsque l'occasion se présente, le renard de Magellan peut s'attaquer à des proies plus grandes, notamment des jeunes camélidés comme les guanacos et les vigognes, ou des agneaux domestiques, ce qui peut parfois le mettre en conflit avec les éleveurs.

En plus de ces proies animales, son régime inclut une part significative de matière végétale, surtout des fruits et des baies, qui sont consommés en saison pour leur apport en eau et en nutriments. Des insectes, des charognes et même des invertébrés peuvent compléter son alimentation, démontrant sa capacité à tirer parti de toutes les ressources disponibles. Cette adaptabilité alimentaire est un facteur clé de sa large répartition géographique et de son succès écologique en Amérique du Sud. Le renard de Magellan est donc un maillon essentiel dans les chaînes alimentaires des écosystèmes où il vit, régulant les populations de rongeurs et d'herbivores.


Renard de Magellan du Chili (Lycalopex culpaeus culpaeus)
Renard de Magellan du Chili (Lycalopex culpaeus culpaeus)
Crédit photo: Mar del Sur - Wikimedia Commons
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REPRODUCTION

La reproduction du renard de Magellan est caractérisée par une saisonnalité marquée et une organisation sociale centrée sur le couple reproducteur. La période de reproduction a généralement lieu à la fin de l'automne ou au début de l'hiver austral, entre août et octobre, bien que cela puisse varier légèrement selon la latitude et les conditions environnementales. Le renard de Magellan est monogame et les couples tendent à rester ensemble, occupant et défendant un territoire de chasse.

Après une période de gestation d'environ 55 à 60 jours, la femelle donne naissance à une portée de renardeaux. La taille de la portée varie généralement de deux à huit jeunes, avec une moyenne de quatre à cinq. Les naissances ont lieu dans des tanières, qui peuvent être des terriers abandonnés par d'autres animaux, des cavités rocheuses ou des creux sous des racines d'arbres. Les jeunes, aveugles et vulnérables à la naissance, dépendent entièrement de leur mère pour leur survie. Ils sont allaités pendant environ deux mois. Pendant cette période, le mâle joue un rôle actif dans l'apport de nourriture pour la femelle et les petits, chassant et ramenant des proies pour les nourrir. Le sevrage est progressif et les jeunes commencent à consommer de la nourriture solide apportée par les parents avant de les accompagner progressivement lors des sorties de chasse. Ils atteignent leur maturité sexuelle vers l'âge d'un an, mais ne se reproduisent généralement qu'à partir de leur deuxième année. Les jeunes restent avec leurs parents pendant plusieurs mois, acquérant les compétences de chasse et de survie essentielles avant de se disperser pour établir leurs propres territoires. Le succès reproducteur dépend fortement de la disponibilité des proies et des conditions climatiques, ce qui peut influencer la taille des portées et la survie des jeunes.

Le renard de Magellan vit en moyenne entre 6 et 10 ans dans la nature, bien que certains individus puissent atteindre 12 ans en captivité grâce à l’absence de prédation et de menaces extérieures. Sa longévité dépend de facteurs tels que la disponibilité des ressources alimentaires, les conditions climatiques, les maladies, la pression humaine et les interactions avec d’autres prédateurs. Les jeunes sont particulièrement vulnérables durant leurs premiers mois, ce qui influence la survie globale de l’espèce.


Renard d'Achala (Lycalopex culpaeus smithersi)
Renard d'Achala (Lycalopex culpaeus smithersi)
Auteur: Juan Alberto Ruiz - iNaturalist
CC0 (Domaine public)

COMPORTEMENT

Le comportement du renard de Magellan est un mélange de discrétion, d'opportunisme et d'adaptabilité, reflétant sa place de prédateur dans divers écosystèmes. Majoritairement solitaire, il évolue cependant en couples reproducteurs durant la saison des amours. Son activité est principalement crépusculaire et nocturne, bien qu'il puisse être observé en plein jour, surtout dans les zones où la pression humaine est faible ou lorsque les températures sont plus clémentes. Il utilise son ouïe fine et son odorat développé pour détecter ses proies, souvent en se déplaçant furtivement à travers le paysage. Une fois sa cible repérée, il peut effectuer une course rapide ou un bond puissant pour la capturer.

Le renard de Magellan est territorial et marque son domaine à l'aide d'urines, d'excréments et de marques olfactives. La taille du territoire varie considérablement en fonction de la disponibilité des ressources, de la densité de population et du type d'habitat. Sa communication inclut une variété de vocalisations, allant des aboiements aux grognements et aux jappements, utilisés pour alerter d'un danger, marquer sa présence ou interagir avec ses congénènes. Les interactions intra-spécifiques sont généralement limitées aux périodes de reproduction et d'élevage des jeunes, où les liens familiaux sont forts. En dehors de ces périodes, les rencontres entre individus de territoires différents peuvent entraîner des comportements agressifs pour défendre les ressources.

Malgré sa réputation de prédateur, le renard de Magellan est un animal farouche qui évite généralement les confrontations directes avec les humains, bien que des conflits surviennent parfois avec les éleveurs en raison de la prédation sur le bétail. Sa capacité à s'adapter à des environnements variés et à modifier son comportement en fonction des conditions locales est une preuve de sa résilience.


Renard de Magellan équatorien (Lycalopex culpaeus reissii)
Renard de Magellan équatorien (Lycalopex culpaeus reissii)
© Dr. Alexey Yakovlev - Flickr
CC-BY-SA (Certains droits réservés)

PRÉDATION

Bien que le renard de Magellan soit un prédateur agile et adaptable, il n'est pas au sommet de la chaîne alimentaire dans tous les environnements et doit faire face à plusieurs ennemis naturels, en particulier lorsqu'il est jeune ou malade. Les pumas (Puma concolor) sont les principaux prédateurs adultes du renard de Magellan dans la plupart des régions où leurs aires de répartition se chevauchent. Étant des chasseurs solitaires et puissants, les pumas sont capables de maîtriser un renard adulte. Les condors des Andes (Vultur gryphus) et d'autres grands rapaces, tels que les aigles et les buses de grande taille, peuvent s'attaquer aux jeunes renards, en particulier lorsqu'ils sont hors de la tanière et que leurs parents sont absents. Ces oiseaux opportunistes profitent de la vulnérabilité des renardeaux pour les chasser depuis les airs.

Dans certaines zones forestières et montagneuses, d'autres carnivores indigènes, comme le chat de Geoffroy (Leopardus geoffroyi) ou le petit grison (Galictis cuja), pourraient représenter une menace pour les jeunes renardeaux, bien que ce soit moins fréquent. Les chiens domestiques, en particulier les chiens errants ou ceux qui accompagnent les bergers, peuvent également être des prédateurs significatifs du renard de Magellan, et ce, sur l'ensemble de son aire de répartition. La pression de prédation naturelle est un facteur important qui régule les populations de renards de Magellan et influence leur distribution spatiale et leur comportement, les poussant à la prudence et à la vigilance constante.


Renard de Magellan de Patagonie (Lycalopex culpaeus magellanicus)
Renard de Magellan de Patagonie (Lycalopex culpaeus magellanicus)
© Carlos Teixido Cadenas - Wikimedia Commons
CC-BY-SA (Certains droits réservés)

MENACES

Les principales menaces qui pèsent sur le renard de Magellan sont la chasse et le piégeage pour la fourrure (bien que le commerce ait diminué au cours de la dernière décennie) et la persécution visant à réduire la prédation sur le bétail et la volaille. Bien qu'illégale, l'utilisation de poison pour réduire ou prévenir les pertes de bétail causées par le renard de Magellan est encore répandue dans certaines parties de son aire de répartition, y compris les zones reculées des hautes Andes. La perte d'habitat ne semble pas constituer une menace importante pour cette espèce. La prédation par les chiens sauvages et domestiques pourrait être importante dans certaines zones.


Renard de Magellan andin (Lycalopex culpaeus andinus)
Renard de Magellan andin (Lycalopex culpaeus andinus)
© Rebecca Hill - iNaturalist
CC-BY-NC (Certains droits réservés)

CONSERVATION

Malgré la persécution dont il fait l'objet, le renard de Magellan semble être en mesure de résister à la pression de la chasse. Les populations de ce renard sont aujourd'hui stables. La Liste rouge des espèces menacées de l'IUCN répertorie l'espèce dans la catégorie "Préoccupation mineure" (LC). Il est inscrit en Annexe II de la CITES.

En Argentine, la chasse et l'exportation restent légales dans plusieurs provinces, et des systèmes de primes existent. La Terre de Feu protège le renard de Magellan depuis 1985. Au Pérou et au Chili, l'espèce n'est pas considérée comme menacée. Cependant, dans les trois pays, des permis de chasse peuvent être délivrés pour contrôler les individus attaquant le bétail, malgré l'interdiction générale de la chasse en Bolivie et au Chili.

Des efforts de gestion sont en cours. Le Conseil argentin de la faune sauvage développe un plan de gestion des canidés incluant le renard de Magellan, avec des ateliers régionaux visant une gestion durable et la réduction de la prédation sur les moutons.

Le renard de Magellan est présent dans de nombreuses aires protégées à travers son aire de répartition. Au Chili, il occupe la plupart des zones protégées, bien que seulement 14 % soient jugées suffisamment vastes pour soutenir des populations viables. En Argentine, il est présent dans 12 parcs nationaux et plusieurs réserves provinciales, la majorité abritant probablement des populations viables. Au Pérou et en Bolivie, il est également bien représenté dans leurs systèmes nationaux d'aires protégées.

Enfin, le renard de Magellan est commun en captivité dans les zoos du Chili et de l'Argentine.


Renard de Magellan fuegien (Lycalopex culpaeus lycoides)
Renard de Magellan fuégien (Lycalopex culpaeus lycoides)
© Pablo Fraire - iNaturalist
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TAXONOMIE

L'histoire taxonomique du renard de Magellan est riche et a connu plusieurs révisions, reflétant l'évolution des connaissances en systématique des canidés sud-américains. L'espèce a été initialement décrite par Juan Ignacio Molina en 1782, sous le nom scientifique de Canis culpaeus. Cette classification initiale le plaçait dans le genre Canis en raison de sa ressemblance physique et de sa taille relativement grande par rapport aux renards typiques. Cependant, au fur et à mesure que la compréhension des canidés s'est affinée, les scientifiques ont reconnu des différences morphologiques et génétiques significatives qui justifiaient une séparation. Au XIXe siècle, plusieurs auteurs ont commencé à proposer de nouveaux genres pour les canidés sud-américains. Pendant longtemps, le renard de Magellan a été classé sous le genre Pseudalopex, qui signifie «faux renard», soulignant sa divergence par rapport aux véritables renards du genre Vulpes. Cette désignation de Pseudalopex culpaeus est restée courante pendant une grande partie du XXe siècle et est encore utilisée dans certaines publications plus anciennes.

Cependant, des études phylogénétiques plus récentes, basées sur l'analyse génétique, ont fourni des preuves solides pour réaffirmer la validité du genre Lycalopex proposé par Hermann Burmeister en 1854. Ces études ont montré que les espèces anciennement regroupées sous Pseudalopex forment un clade monophylétique distinct, clairement séparé des genres Canis et Vulpes. Ainsi, la désignation Lycalopex culpaeus est désormais la nomenclature acceptée et reconnue par la majorité de la communauté scientifique internationale.

Le renard de Magellan est une espèce dont la distribution géographique étendue à travers l'Amérique du Sud a conduit à la reconnaissance de plusieurs sous-espèces, chacune présentant de légères variations morphologiques et géographiques. Bien que la classification puisse parfois varier légèrement entre les sources, les principales autorités taxonomiques reconnaissent généralement six sous-espèces pour le renard de Magellan :

- Lycalopex culpaeus andinus (Thomas, 1914) : Cette sous-espèce est typiquement associée aux hautes altitudes de la cordillère des Andes, comme son nom l'indique. On la trouve dans les régions andines de la Bolivie, du Pérou et de l'extrême nord du Chili et de l'Argentine. Elle est adaptée aux environnements froids et rocheux des montagnes.

- Lycalopex culpaeus culpaeus (Molina, 1782) : Il s'agit de la sous-espèce nominale, c'est-à-dire celle qui a été décrite en premier. Elle est principalement présente dans la partie centrale du Chili et de l'Argentine. Elle représente la forme "type" du renard de Magellan et se trouve dans des habitats variés, incluant les steppes, les forêts et les zones de transition.

- Lycalopex culpaeus lycoides (Philippi, 1896) : Cette sous-espèce est endémique de la Terre de Feu, à l'extrémité sud du continent sud-américain. Elle est adaptée aux conditions climatiques extrêmes de cette région, souvent caractérisées par des vents forts, des températures froides et des paysages de toundra et de forêts subpolaires.

- Lycalopex culpaeus magellanicus (Gray, 1837) : Principalement trouvée en Patagonie, cette sous-espèce occupe les vastes steppes et les régions montagneuses de cette étendue géographique partagée entre le Chili et l'Argentine. Elle est particulièrement bien adaptée aux milieux ouverts.

- Lycalopex culpaeus reissii (Hilzheimer, 1906) : Cette sous-espèce est présente dans les régions plus septentrionales de l'aire de répartition de l'espèce en général, notamment en Équateur et dans le sud de la Colombie. Elle est associée aux páramos et aux zones de haute altitude humides de ces pays.

- Lycalopex culpaeus smithersi (Thomas, 1914) : On la trouve spécifiquement dans la région d'Achala en Argentine, une zone montagneuse isolée. Sa répartition géographique plus restreinte en fait une sous-espèce d'intérêt particulier pour la conservation et l'étude des adaptations locales.

Ces distinctions sous-spécifiques, bien que parfois subtiles en termes de morphologie, reflètent les adaptations génétiques et écologiques du renard de Magellan aux différentes conditions environnementales et aux types de proies disponibles à travers son vaste territoire en Amérique du Sud. La reconnaissance de ces sous-espèces est cruciale pour les efforts de conservation, car elle permet de mieux cibler les stratégies de protection pour les populations les plus vulnérables ou géographiquement isolées.


Andean fox
En anglais, le renard de Magellan est appelé Andean fox
© Rodrigo Fernández - Wikimedia Commons
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CLASSIFICATION


Fiche d'identité
Nom communRenard de Magellan
Autres nomsRenard des Andes
Culpeo
English nameAndean Fox
Culpeo
Español nombreZorro culpeo
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
Sous-embranchementVertebrata
ClasseMammalia
Sous-classeTheria
Infra-classeEutheria
OrdreCarnivora
Sous-ordreCaniformia
FamilleCanidae
GenreLycalopex
Nom binominalLycalopex culpaeus
Décrit parJuan Ignacio Molina
Date1782



Satut IUCN

Préoccupation mineure (LC)

SOURCES

* Liens internes

Animal Diversity Web

CITES

iNaturalist

Liste Rouge IUCN des espèces menacées

Mammal Species of the World (MSW)

Système d'information taxonomique intégré (ITIS)

* Liens externes

Dr. Alexey Yakovlev - Flickr

Wikimedia Commons

* Bibliographie

Claudio Sillero-Zubiri, Michael Hoffmann, David W. Macdonald (éditeurs). (2004). Canids: Foxes, Wolves, Jackals and Dogs. Status Survey and Conservation Action Plan. IUCN/SSC Canid Specialist Group.

Alfred L. Gardner (2007). Mammals of South America, Volume 1: Marsupials, Xenarthrans, Shrews, and Bats. The University of Chicago Press.

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