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Ourébi (Ourebia ourebi)


L'ourébi (Ourebia ourebi) est mammifère herbivore appartenant à la famille des bovidés et l'unique représentant du genre Ourebia. Il fait partie de la petite famille des antilopes naines, comme le steenbok, le dik-dik et l'oréotrague. Animal discret et largement répandu dans les savanes et prairies d'Afrique subsaharienne, l'ourébi se caractérise par sa silhouette élancée et ses adaptations remarquables à son environnement.


Ourebi (Ourebia ourebi)
Ourébi (Ourebia ourebi)
© Bernard Dupont - Flickr
CC-BY-SA (Certains droits réservés)



DESCRIPTION

L’ourébi est une petite antilope qui mesure en moyenne 50 à 67 cm au garrot pour une longueur corporelle variant entre 90 et 110 cm. Son poids oscille généralement entre 12 et 25 kg, les mâles étant légèrement plus légers que les femelles. Seuls les mâles portent des cornes fines et droites, mesurant en moyenne 8 à 18 cm de long. Ces cornes annelées servent principalement lors des confrontations entre rivaux et sont absentes chez les femelles, un dimorphisme sexuel classique chez les petites antilopes africaines.

Son corps est recouvert d'un pelage court et dense, dont la couleur varie du fauve clair au brun rougeâtre, s’adaptant ainsi aux teintes de la savane et facilitant son camouflage. La face ventrale ainsi que l’intérieur des membres sont plus clairs, souvent d’un blanc contrasté. Ce motif de coloration constitue un avantage évolutif en limitant sa visibilité pour les prédateurs.

L’ourébi possède des pattes fines et allongées, qui lui confèrent une grande agilité et une capacité de fuite rapide en cas de menace. Les sabots sont relativement petits et adaptés aux sols fermes des savanes et plaines herbeuses où il évolue. Les oreilles sont relativement grandes et pointues, ce qui améliore son acuité auditive et lui permet de détecter rapidement les menaces potentielles. Ses yeux sont également bien développés, offrant une excellente vision périphérique adaptée à la détection des dangers dans un environnement ouvert.

L’un des traits distinctifs de cette espèce est la présence de glandes préorbitaires, situées devant les yeux, qui sécrètent une substance odorante utilisée pour marquer le territoire. Cette caractéristique est commune à de nombreuses antilopes vivant en milieu ouvert.


Ourebia ourebi
Ourebia ourebi
© Bernard Dupont - Flickr
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HABITAT

L'ourébi a une répartition dispersée, allant du Sénégal à l'Éthiopie et à l'Érythrée, et vers le sud, à travers l'Afrique de l'Est, jusqu'en Angola et au Cap-Oriental en Afrique du Sud. Il est encore largement présent dans son ancienne aire de répartition, mais ses populations se fragmentent de plus en plus à mesure qu'il est progressivement éliminé des zones modérément à densément peuplées. Il est probablement éteint au Burundi. L'ourébi de Haggard (Ourebia ourebi haggardi) est entièrement isolé des autres formes et est présent du littoral kenyan jusqu'au sud de la Somalie. L'ourébi du Kenya (Ourebia ourebi keniae) était autrefois présent sur les pentes inférieures du mont Kenya, mais il est aujourd'hui éteint.

Les ourébis vivent dans les savanes boisées, les plaines inondables et autres prairies ouvertes, depuis le niveau de la mer jusqu'à environ 2 000 m d'altitude. Leur densité est maximale dans les plaines inondables et les prairies tropicales humides, notamment en association avec de grands herbivores.


Ourebia ourebi map
     Répartition de l'ourébi
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ALIMENTATION

L’ourébi est un herbivore strict, se nourrissant essentiellement de graminées, de feuilles tendres, de jeunes pousses et, occasionnellement, de plantes herbacées. Son régime alimentaire varie en fonction des saisons et de la disponibilité des ressources végétales. Dans les savanes herbeuses, il privilégie les herbes courtes et tendres, souvent riches en nutriments et faciles à digérer. Contrairement à certaines antilopes, il ne dépend pas nécessairement des points d’eau, car il est capable de satisfaire une grande partie de ses besoins hydriques en consommant des végétaux riches en eau.

En saison sèche, lorsque la végétation devient plus rare, il adapte son alimentation en se nourrissant de plantes plus ligneuses et en exploitant des zones où la rosée matinale humidifie encore les pousses tendres. Cette capacité d’adaptation alimentaire lui permet de survivre dans des habitats relativement arides où la disponibilité en eau est limitée.


Ourebi occidental (Ourebia ourebi quadriscopa)
Ourébi occidental (Ourebia ourebi quadriscopa)
© Charley Hesse - iNaturalist
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REPRODUCTION

L’ourébi suit un mode de reproduction polygame, avec des mâles territoriaux qui défendent activement leur territoire et les femelles qui y résident. La période de reproduction peut varier en fonction des régions et des conditions climatiques, mais elle a souvent lieu après la saison des pluies, lorsque les ressources alimentaires sont abondantes et permettent une meilleure survie des jeunes.

La gestation dure environ 6 à 7 mois, après quoi la femelle met au monde un unique faon, pesant entre 1 et 2 kg. Les naissances ont souvent lieu dans des endroits à la végétation dense, ce qui offre au nouveau-né une protection naturelle contre les prédateurs. Il reste caché pendant les premières semaines de sa vie, ne rejoignant sa mère que pour les tétées. Ce comportement réduit le risque de prédation en évitant les déplacements fréquents. Après environ 2 à 3 mois, le jeune commence à accompagner sa mère et intègre progressivement les habitudes alimentaires de l’espèce. L’indépendance est généralement acquise vers 6 à 8 mois, bien que certains jeunes puissent rester aux côtés de leur mère plus longtemps. La maturité sexuelle est atteinte vers 10 à 12 mois chez les femelles et un peu plus tard chez les mâles, qui doivent souvent se battre pour établir leur propre territoire.

L’ourébi a une longévité moyenne de 8 à 12 ans dans la nature, bien que certains individus puissent atteindre 14 ans dans des conditions favorables. En captivité, où il est à l’abri de toute menace et bénéficie de soins vétérinaires, il peut vivre jusqu'à 15 à 18 ans. Sa survie dépend fortement des pressions exercées par la prédation et la disponibilité des ressources alimentaires.


Ourebi du Nil (Ourebia ourebi montana)
Ourébi du Nil (Ourebia ourebi montana)
© Michal Sloviak - iNaturalist
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COMPORTEMENT

L’ourébi est un bovidé diurne, dont l’activité est concentrée aux heures fraîches du matin et de la fin d’après-midi. Il passe une grande partie de la journée à se reposer à l’ombre pour éviter la chaleur excessive.

Son mode de vie est généralement territorial, avec des mâles qui établissent et défendent des zones d’habitat bien définies. Ces territoires sont marqués grâce aux glandes préorbitaires, aux excréments et à l’urine. Toute intrusion d’un rival peut mener à des combats, bien que ceux-ci soient souvent ritualisés et n’impliquent pas de blessures graves. Les femelles vivent soit en solitaire, soit en petits groupes de 2 à 4 individus, souvent composés d’une mère et de ses jeunes.

Face à un danger, l’ourébi adopte une stratégie défensive en s’accroupissant dans l’herbe haute, utilisant son pelage pour se camoufler. En cas de menace imminente, il effectue des sauts rapides et erratiques, ce qui rend sa capture difficile pour les prédateurs.


Ourebi du Mozambique (Ourebia ourebi hastata)
Ourébi du Mozambique (Ourebia ourebi hastata)
© Bart Wursten - iNaturalist
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PRÉDATION

L’ourébi, en raison de sa petite taille et de son mode de vie en savane ouverte, est une proie de choix pour de nombreux prédateurs africains. Son principal défi dans la nature est d’éviter la prédation, ce qui influence fortement son comportement, son mode de déplacement et ses adaptations biologiques.

* Léopard : Le léopard (Panthera pardus) est sans doute le prédateur le plus redoutable pour l’ourébi, car il est un chasseur opportuniste et solitaire, capable de s’attaquer aussi bien aux jeunes qu’aux adultes. Grâce à son camouflage et sa capacité à évoluer discrètement dans les hautes herbes et les fourrés, il surprend souvent ses proies. Il a aussi la particularité de pouvoir hisser ses prises dans les arbres pour éviter la concurrence d’autres carnivores.

* Guépard : Le guépard (Acinonyx jubatus) est un félin rapide dangereux pour l’ourébi, particulièrement en terrain découvert. Il chasse en journée, ce qui coïncide avec les périodes d’activité de l’ourébi. Il utilise sa vitesse impressionnante (jusqu'à 110 km/h sur de courtes distances) pour capturer des antilopes peu méfiantes. Les jeunes ourébis sont particulièrement vulnérables face à ce prédateur, qui cible les proies les plus faciles à capturer.

* Lion : Bien que le lion (Panthera leo) soit capable d’attraper un ourébi, il préfère généralement des proies plus grandes et plus charnues. Cependant, les jeunes lions en apprentissage de la chasse, ainsi que les lionnes opportunistes, peuvent capturer des ourébis lorsqu'ils en croisent sur leur territoire.

* Lycaon : Le lycaon (Lycaon pictus) est un canidé social qui chasse en meute et exploite des stratégies de course d’endurance pour épuiser ses proies. Contrairement aux félins qui comptent sur l'effet de surprise, les lycaons poursuivent l’ourébi jusqu'à ce qu'il soit trop fatigué pour continuer à fuir. Leur technique de chasse coordonnée les rend extrêmement efficaces, et peu d'antilopes parviennent à leur échapper une fois repérées.

* Chacals : Les chacals sont des prédateurs opportunistes qui s’attaquent principalement aux jeunes ourébis ou aux individus malades. Ils ne sont pas aussi rapides que les félins ou les lycaons, mais ils profitent des moments de faiblesse de leur proie. Ils peuvent également piller les faons cachés dans les hautes herbes.

* Hyène tachetée : Opportuniste, la hyène tachetée (Crocuta crocuta) n’hésite pas à attaquer un ourébi si l’occasion se présente. Grâce à sa force et à son endurance, elle peut courir après sa proie jusqu'à l’épuisement. Cependant, les hyènes chassent rarement seules, et elles s’attaquent généralement à des proies plus grandes, préférant charogner les restes de félins ou de lycaons.

* Hyène brune et Hyène rayée : Bien que moins agressives que la hyène tachetée, la hyène raytée (Hyaena hyaena) et la hyène brune (Parahyaena brunnea) peuvent s’attaquer aux ourébis lorsqu'elles en trouvent des individus affaiblis ou isolés. Elles sont davantage charognardes mais restent capables de chasser des proies vivantes.

* Aigle martial : L'aigle martial (Polemaetus bellicosus) est un puissant rapace capable de capturer et de tuer un jeune ourébi grâce à ses serres redoutables. Il chasse souvent depuis un perchoir élevé, scrutant le sol à la recherche de proies.

* Aigle couronné : L'aigle couronné (Stephanoaetus coronatus) chasse également les jeunes ourébis, utilisant une technique d’attaque en piqué pour immobiliser ses proies. Il est l'un des rares rapaces à être capable de s'attaquer à des mammifères aussi grands que des antilopes naines.

* Python de Seba : Ce serpent constricteur s’attaque aux jeunes ourébis et aux adultes de petite taille. Le python de Seba (Python sebae) chasse par embuscade, se camouflant dans les hautes herbes ou près des points d’eau. Lorsqu’un ourébi passe à proximité, le python l’attrape rapidement et l’étouffe en quelques minutes avant de l’ingérer en entier.

* Crocodile du Nil : Dans les régions où l’ourébi s’approche des points d’eau, les crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus) constituent une menace sérieuse. Ces reptiles peuvent attaquer en embuscade lorsque l’antilope vient boire ou traverse une rivière. Leur attaque est fulgurante et la proie a peu de chances de s’échapper une fois attrapée.

* Caracal : Le caracal (Caracal caracal) chasse principalement de petits mammifères et des oiseaux, mais il s’attaque parfois aux jeunes ourébis qu'il surprend dans les hautes herbes. Grâce à son agilité et à ses capacités de saut impressionnantes, il peut fondre rapidement sur une proie avant qu’elle ne puisse fuir.

Pour maximiser ses chances de survie face à la menace constante des prédateurs dans la savane, l'ourébi a développé un ensemble d'adaptations comportementales et physiques efficaces. Son pelage brun clair lui offre un camouflage optimal dans la végétation sèche, lui permettant de se fondre discrètement dans son environnement. Face à un danger imminent, l'ourébi adopte souvent une posture d'immobilisation dans l'herbe haute, misant sur sa discrétion pour éviter d'être repéré. Si la menace se rapproche, il privilégie une fuite rapide et imprévisible, effectuant des sauts erratiques qui rendent sa capture plus difficile pour les poursuivants. Sa vigilance accrue, permise par ses grandes oreilles et ses yeux perçants, lui confère la capacité de détecter les prédateurs à distance et d'alerter ses congénères en cas de besoin. Enfin, sa connaissance approfondie de son territoire lui permet de se réfugier rapidement dans des cachettes familières lorsqu'un danger se présente.


Ourebi commun (Ourebia ourebi ourebi)
Ourébi commun (Ourebia ourebi ourebi)
© Markus Lilje - iNaturalist
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MENACES

L'espèce a été éliminée d'une grande partie de son ancienne aire de répartition par l'expansion des installations agricoles, l'élevage et l'intensification de la chasse pour sa viande. Dans le parc national de la Comoé, en Côte d'Ivoire, l'ourébi a connu un déclin d'environ 92 % entre 1978 et 1998, principalement dû au braconnage. Elle fait néanmoins preuve d'une résilience considérable à la chasse dans certaines parties de son aire de répartition, bien que généralement inférieure à celle d'espèces très résilientes comme le guib harnaché et le céphalophe de Grimm. Ses populations sont de plus en plus fragmentées à mesure qu'elle est progressivement éliminée des zones modérément à densément peuplées.


Ourebi de Haggard (Ourebia ourebi haggardi)
Ourébi de Haggard (Ourebia ourebi haggardi)
© Yvonne A. de Jong - iNaturalist
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CONSERVATION

L'ourébi n'est actuellement pas considéré comme une espèce menacée. Il est inscrit dans la catégorie "Préoccupation mineure" (LC) sur la Liste rouge de l'IUCN. Toutefois, deux des sous-espèces reconnues ont un statut différent : L'ourébi de Haggard (Ourebia ourebi haggardi) est classé comme "Vulnérable" (VU) et l'ourébi du Kenya (Ourebia ourebi kenyae) est classé comme "Éteint" (EX).

Sa distribution et son abondance sont de plus en plus centrées dans les parcs nationaux, telles que Niokolo-Koba (Sénégal), Comoé (Côte d'Ivoire), Arly-Singou et Nazinga (Burkina Faso), Mole et Bui (Ghana), Pendjari (Bénin), Salamat (Tchad), Bouba Ndjida, Benoué, Faro et zones de chasse attenantes (Cameroun), Manovo-Gounda-St. Floris et zones de chasse adjacentes (République centrafricaine), Omo (Éthiopie), Murchison Falls, Lac Mburo et vallée de Kidepo (Ouganda), Masai Mara et Ruma (Kenya), Serengeti (Tanzanie), Kafue, Bangweulu et Liuwa Plain (Zambie). Des études menées pendant la saison sèche au Soudan du Sud ont montré que les ourébis survivent en nombre très réduit dans les parcs nationaux de Boma et du Sud. L'ourébi de Haggard est présent dans les réserves nationales de Boni et Dodori au Kenya.


Ourebia ourebi rutila
Ourebia ourebi rutila
© Dominique Mignard - Mammifères Africains
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TAXONOMIE

L’ourébi appartient à la famille des Bovidae, à la sous-famille des Antilopinae, et au genre Ourebia. Son nom scientifique actuel, Ourebia ourebi, lui a été attribué par Eberhard August Wilhelm Zimmermann en 1783.

Cette espèce présente une diversité géographique importante, ce qui a conduit à la description d'environ 12 sous-espèces, bien que leur classification exacte puisse varier selon les auteurs. Ces sous-espèces sont principalement différenciées par des variations morphologiques (taille, couleur du pelage, longueur des cornes) et par leur distribution géographique :

- Ourebia ourebi aequatoria : Trouvée en Ouganda et dans certaines parties du Soudan du Sud.

- Ourebia ourebi cottoni : Localisée dans le nord-est de la République démocratique du Congo.

- Ourebia ourebi dorcas : Présente en Éthiopie et en Érythrée.

- Ourebia ourebi gallarum : Endémique de la Corne de l'Afrique, notamment en Somalie et en Éthiopie.

- Ourebia ourebi haggardi : Localisée au Kenya et en Tanzanie.

- Ourebia ourebi hastata : Trouvée en Afrique centrale.

- Ourebia ourebi kenyae : Présente principalement au Kenya (considérée comme éteinte).

- Ourebia ourebi montana : Répandue dans les régions montagneuses de l’Afrique orientale.

- Ourebia ourebi quadriscopa : Localisée dans l’ouest du Soudan du Sud et du Tchad.

- Ourebia ourebi rutila : Se trouve en Zambie et au Zimbabwe.

- Ourebia ourebi steinhardti : Présente en Angola et dans certaines parties de la Namibie.


Oribi
En anglais, l'ourébi est appelé Oribi
© Judy Gallagher - Flickr
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CLASSIFICATION


Fiche d'identité
Nom communOurébi
English nameOribi
Español nombreOribí
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
Sous-embranchementVertebrata
ClasseMammalia
Sous-classeTheria
Infra-classeEutheria
OrdreArtiodactyla
Sous-ordreRuminantia
FamilleBovidae
Sous-familleAntilopinae
GenreOurebia
Nom binominalOurebia ourebi
Décrit parEberhard August Wilhelm Zimmermann
Date1783



Satut IUCN

Préoccupation mineure (LC)

SOURCES

Liens internes

Animal Diversity Web

Arkive

iNaturalist

Liste Rouge IUCN des espèces menacées

Système d'information taxonomique intégré (ITIS)

Liens externes

Bernard Dupont - Flickr

Judy Gallagher - Flickr

Mammifères Africains

Wikimedia Commons

Bibliographie

Estes, R. (1991). The Behavior Guide to African Mammals: Including Hoofed Mammals, Carnivores, Primates. University of California Press.

Kingdon, J. (1997). The Kingdon Field Guide to African Mammals. Academic Press.

Wilson, D. E., & Mittermeier, R. A. (2011). Handbook of the Mammals of the World: Hoofed Mammals (Vol. 2). Lynx Edicions.

Kingdon, J., Happold, D., Butynski, T., Hoffmann, M., Happold, M., & Kalina, J. (2013). Mammals of Africa: Volume VI – Pigs, Hippopotamuses, Chevrotain, Giraffes, Deer, and Bovids. Bloomsbury Publishing.

IUCN SSC Antelope Specialist Group. (2021). Ourebia ourebi. The IUCN Red List of Threatened Species 2021.

Newby, J. (1982). The Status and Conservation of Sahelian Antelopes in Africa. Mammal Review, 12(1), 1-36.

Groves, C. P., & Grubb, P. (2011). Ungulate Taxonomy. Johns Hopkins University Press.