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Cerf des pampas (Ozotoceros bezoarticus)


Le cerf des pampas (Ozotoceros bezoarticus) est un mammifère herbivore appartenant à la famille des Cervidae. Autrefois largement répandu, son aire de répartition est aujourd'hui fragmentée en plusieurs populations isolées en raison de la perte de son habitat due à l'agriculture et à l'élevage. Son nom scientifique, Ozotoceros, évoque ses caractéristiques morphologiques distinctes, tandis que bezoarticus fait référence aux bézoards, des concrétions stomacales autrefois attribuées à cette espèce.


Cerf des pampas (Ozotoceros bezoarticus)
Cerf des pampas (Ozotoceros bezoarticus)
© Pedro Igor Monteiro - iNaturalist
CC-BY-NC (Certains droits réservés)



DESCRIPTION

Le cerf des pampas se distingue par une morphologie adaptée aux espaces herbacés et aux déplacements rapides. De taille moyenne, il mesure entre 70 et 75 cm au garrot pour un poids variant de 25 à 40 kg, ce qui en fait un cervidé relativement léger. Ses membres fins et musculeux lui confèrent rapidité et endurance, caractéristiques indispensables pour fuir ses ennemis naturels. La queue, courte et blanche sur la face inférieure, joue un rôle de signal d’alerte au sein du groupe, marquant la fuite collective en cas de danger.

Son pelage est de couleur fauve à brun clair, avec une teinte plus pâle sur le ventre, le cou et l’intérieur des membres. Cette coloration, qui change légèrement selon les saisons, lui procure un camouflage efficace dans les hautes herbes. Le pelage des nouveau-nés est châtain avec une rangée de taches blanches de chaque côté des flancs et une deuxième ligne partant des épaules aux cuisses. Les taches disparaissent vers l'âge de 2 mois, laissant aux juvéniles un manteau roux.

Les mâles portent des bois simples, généralement bifurqués ou trifurqués, pouvant atteindre 30 cm de longueur. Comparés aux bois complexes d’autres cervidés, ceux du cerf des pampas sont modestes, mais adaptés à ses combats de dominance. La tête présente un museau allongé et de grands yeux sombres qui assurent une excellente vision périphérique, essentielle pour repérer les prédateurs dans un environnement ouvert. Les oreilles, larges et mobiles, renforcent cette vigilance permanente.


Ozotoceros bezoarticus
Ozotoceros bezoarticus
© Kennedy Borges - iNaturalist
CC-BY-NC (Certains droits réservés)

HABITAT

Le cerf des pampas est présent en populations insulaires dans l'ouest, le nord et le centre de l'Argentine, l'est de la Bolivie, le centre et le sud du Brésil, le Paraguay et l'Uruguay. Avant le XIXe siècle, l'espèce était abondante dans les prairies d'Amérique du Sud. Le cerf des pampas était une espèce répandue occupant divers habitats ouverts, notamment les prairies, la pampa et la savane brésilienne connue sous le nom de Cerrado, dans l'est de l'Amérique du Sud. Cependant, la superficie couverte par ces habitats a été considérablement réduite, atteignant moins de 1 % de celle de 1900. Actuellement, les populations de cerfs des pampas sont généralement petites et très isolées.

Le cerf des pampas occupe une grande variété d'habitat de prairies ouvertes situées à basse altitude. Ces habitats comprennent les zones temporairement inondées par l'eau douce ou estuarienne, les collines et les zones sèches en hiver ne comportant pas d'eau de surface permanente. Dans certains endroits, l'herbe est assez élevée pour couvrir entièrement un cerf debout. Cependant, une grande partie de son aire originale a été modifiée par l'agriculture et d'autres activités humaines.


Ozotoceros bezoarticus distribution
     Répartition actuelle du cerf des pampas
© Manimalworld
CC-BY-NC-SA (Certains droits réservés)

ALIMENTATION

L’alimentation du cerf des pampas est étroitement liée aux vastes prairies sud-américaines, riches en herbes et plantes basses. Ce cervidé est principalement un brouteur sélectif, préférant les jeunes pousses tendres, riches en protéines et en eau. Il consomme une grande variété de graminées, mais également des herbes dicotylédones et certaines légumineuses qui complètent son régime. Cette sélectivité lui permet d’obtenir un apport nutritif optimal malgré la concurrence avec le bétail domestique, notamment les bovins. Durant les saisons sèches, lorsque les pâturages s’appauvrissent, il adapte son régime en incluant des feuilles, des bourgeons, des fruits sauvages et même certaines plantes aquatiques présentes en bordure de zones humides.

Son appareil digestif est spécialisé dans la fermentation microbienne, lui permettant d’extraire l’énergie de végétaux riches en fibres. Les cerfs des pampas passent une grande partie de la journée à s’alimenter, alternant périodes de broutage et de rumination dans des zones dégagées. Leur dépendance aux pâturages naturels les rend particulièrement vulnérables aux transformations agricoles, car la conversion des prairies en cultures réduit fortement la disponibilité de plantes sauvages. Ainsi, leur alimentation illustre le lien étroit entre leur survie et la préservation des écosystèmes ouverts.


Ozotoceros bezoarticus bezoarticus
Cerf des pampas du Brésil (Ozotoceros bezoarticus bezoarticus)
© Fabio Rage - Flickr
CC-BY (Certains droits réservés)

REPRODUCTION

La reproduction du cerf des pampas est un processus qui s'étend sur une grande partie de l'année, sans période de rut bien définie comme on peut le voir chez d'autres espèces de cervidés des zones tempérées. La reproduction peut avoir lieu à tout moment, mais elle connaît des pics d'activité, notamment en fin d'été et en automne dans l'hémisphère sud. Les mâles cherchent activement les femelles réceptives, et leur comportement est caractérisé par un marquage territorial et des affrontements ritualisés. Les affrontements entre mâles sont généralement peu violents, souvent limités à des poussées et à des parades, évitant les blessures graves. Les mâles utilisent leurs bois pour impressionner leurs rivaux, mais ces structures sont aussi un indicateur de leur force et de leur statut.

La gestation dure environ 200 à 210 jours, ce qui conduit généralement à des naissances au coeur de l’hiver austral, entre mai et juin. La femelle met bas un seul faon, rarement deux, qu’elle cache dans la végétation pendant les premières semaines de vie. Ce comportement de dissimulation, combiné au pelage tacheté du nouveau-né, assure une protection efficace contre les prédateurs. L’allaitement dure plusieurs mois, mais le jeune commence à consommer des végétaux dès les premières semaines. La maturité sexuelle est atteinte vers 14 à 18 mois, bien que les jeunes mâles ne puissent généralement se reproduire qu’après avoir acquis une certaine dominance sociale. La stratégie reproductive de l’espèce, marquée par un faible nombre de petits mais un investissement parental important, reflète un équilibre adapté aux conditions des pampas.

La longévité du cerf des pampas est relativement modeste comparée à celle d’autres cervidés. Dans la nature, il vit en moyenne entre 8 et 12 ans, la prédation, les maladies et les activités humaines réduisant souvent cette durée. En captivité, où il bénéficie d’une alimentation régulière et d’une protection contre les menaces, certains individus atteignent 15 ans. La survie des jeunes est particulièrement déterminante, car les faons sont vulnérables durant leurs premiers mois.


Cerf des pampas femelle et faon
Cerf des pampas femelle et son jeune faon
Auteur: Henrya
CC0 (Domaine public)

COMPORTEMENT

Le cerf des pampas présente un comportement social flexible, oscillant entre vie solitaire et petits groupes selon la saison et la disponibilité en ressources. Les femelles accompagnées de leurs faons forment souvent des unités familiales, tandis que les mâles adultes peuvent être solitaires ou constituer de petits regroupements temporaires hors période de reproduction. En période de rut, les comportements territoriaux des mâles s’intensifient, marqués par des marquages olfactifs, des postures d’intimidation et des poursuites.

Ce cervidé est principalement diurne, avec des pics d’activité tôt le matin et en fin d’après-midi, moments où la température est plus clémente et où la végétation offre davantage d’humidité. Il consacre une grande partie de son temps à l’alimentation et à la vigilance. Dans les paysages ouverts des pampas, la détection précoce des menaces est cruciale : les individus adoptent des attitudes d’alerte collectives, redressant la tête et pointant les oreilles vers la source de danger avant de fuir en bonds rapides et synchronisés. Contrairement à d’autres cervidés plus forestiers, il n’utilise pas le couvert pour se cacher mais mise sur sa vitesse et sa coordination. Sa sociabilité modulable et son adaptation aux prairies témoignent d’un comportement façonné par la pression constante des prédateurs et les vastes espaces découverts.


Ozotoceros bezoarticus arerunguaensis
Cerf des champs d'Arenunguá (Ozotoceros bezoarticus arerunguaensis)
© Guillermo Menéndez - Wikimedia Commons
CC-BY-SA (Certains droits réservés)

PRÉDATION

Les prédateurs naturels du cerf des pampas sont peu nombreux, mais ils exercent une pression sélective significative sur les populations. Historiquement, le jaguar et le puma étaient les principaux ennemis naturels. Le jaguar (Panthera onca) est un prédateur puissant qui opère principalement dans les zones forestières et les zones d'eau à proximité, où il peut utiliser la végétation pour chasser en embuscade. Le puma (Puma concolor), plus adaptable, se trouve dans une plus grande variété d'habitats et est un prédateur agile et efficace. La chasse par ces deux félins était une force majeure dans la dynamique des populations de cerfs, en éliminant les individus les plus faibles, malades ou âgés. Cependant, la pression de prédation par ces grands félins a considérablement diminué dans certaines parties de l'aire de répartition du cerf des pampas en raison de la fragmentation de l'habitat et de la chasse par l'homme qui a décimé leurs populations.

D'autres prédateurs, comme le renard d'Aszara (Lycalopex gymnocercus) et le loup à crinière (Chrysocyon brachyurus), peuvent chasser les faons. Les rapaces, comme le caracara à crête (Caracara plancus), peuvent aussi opportunément s'attaquer aux très jeunes faons.

La principale stratégie de défense du cerf des pampas face à la prédation est la vigilance. Il a une ouïe et une vue excellentes, et il est très sensible aux mouvements dans son environnement. Lorsqu'il détecte un danger, il peut émettre un sifflement d'alarme pour avertir d'autres cerfs et s'enfuir. Sa grande vitesse et sa capacité de saut sont aussi des atouts majeurs pour échapper à ses prédateurs. Aujourd'hui, l'homme est le principal ennemi du cerf des pampas. La chasse illégale et la perte d'habitat sont les plus grandes menaces pour l'espèce, dépassant de loin l'impact des prédateurs naturels restants.


Ozotoceros bezoarticus celer
Cerf des pampas d'Argentine (Ozotoceros bezoarticus celer)
© Andrea Gantzer - iNaturalist
CC-BY-NC (Certains droits réservés)

MENACES

Le cerf des pampas fait face à une multitude de menaces, avec la perte et la fragmentation de son habitat comme problèmes majeurs. La conversion de vastes étendues de son écosystème en terres agricoles et la concurrence pour les ressources avec le bétail domestique sont des facteurs clés de son déclin. La division de son habitat en petites zones isolées rend les populations encore plus vulnérables.

Ces populations fragmentées sont confrontées à d'autres risques, notamment la sur-exploitation pour la viande, le cuir et la chasse sportive, la prédation par les chiens errants, ainsi que la possible transmission de maladies provenant du bétail. Il a également été observé que dans certaines régions, comme l'État du Paraná au Brésil, de nombreux jeunes cerfs meurent durant les récoltes. Le fait que des faons soient capturés pour être gardés comme animaux de compagnie par les populations locales contribue également au problème. Bien que l'élevage de bétail et de moutons soit souvent considéré comme une menace en raison de la compétition pour les ressources et de la transmission de maladies, il existe des cas où l'activité agricole peut coexister avec la conservation du cerf des pampas. Néanmoins, la présence de chiens errants et de chiens de bétail qui s'attaquent aux cerfs reste une menace grave et constante.


Ozotoceros bezoarticus uruguayensis
Cerf des pampas d'Uruguay (Ozotoceros bezoarticus uruguayensis)
© Javier Sellanes Lopez - iNaturalist
CC-BY-NC (Certains droits réservés)

CONSERVATION

Le cerf des pampas est actuellement considéré comme une espèce moyennement menacée. Il est inscrit dans la catégorie "Quasi menacé" (NT) sur la Liste rouge de l'IUCN. L'espèce apparaît néanmoins en Annexe I de la CITES la protégeant ainsi de tout commerce.

Le cerf des pampas bénéficie de longue date d'efforts de conservation, notamment en Argentine. La baie de Samborombón, un refuge vital, est protégée depuis les années 1970 avec la création de deux réserves provinciales et du parc national Campos del Tuyú. En reconnaissance de son importance écologique, cette baie a été inscrite sur la Convention de Ramsar en 1997. De plus, plusieurs provinces argentines, ainsi que l'Uruguay, ont désigné l'espèce comme un "Monument naturel" pour renforcer sa protection légale.

Des initiatives de planification ont également été lancées au niveau international. Un atelier sur le PHVA (Population and Habitat Viability Assessment) a eu lieu en 1993 en Uruguay, formulant des recommandations pour la survie des populations. Le Groupe de spécialistes des cerfs a quant à lui animé plusieurs ateliers pour élaborer des stratégies de gestion et de conservation, menant à diverses activités de recherche et de terrain.

Malgré ces efforts, la majorité des populations du cerf des pampas demeurent fragiles. Des mesures concrètes sont urgemment nécessaires. Elles incluent de nouveaux recensements pour évaluer l'état actuel des populations, la mise en oeuvre de recherches écologiques approfondies, le renforcement de la gestion des aires protégées existantes et la création de nouvelles zones de conservation. De plus, le développement d'un programme collaboratif d'élevage en captivité est crucial pour la survie à long terme de l'espèce. Pour impliquer les propriétaires fonciers, des incitations fiscales et des exonérations d'impôts devraient être mises en place pour encourager la création de réserves privées.


Ozotoceros bezoarticus leucogaster
Cerf des pampas du Chaco (Ozotoceros bezoarticus leucogaster)
© Klaus Rudloff - BioLib
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TAXONOMIE

L'histoire taxonomique du cerf des pampas est un voyage fascinant à travers les découvertes et la réévaluation de ses relations évolutives. L'espèce a été initialement décrite sous le nom de Cervus bezoarticus en 1758 par le célèbre naturaliste suédois Carl von Linné dans son oeuvre fondamentale, Systema Naturae. Le nom d'espèce, bezoarticus, est un terme latin qui se traduit par "relatif aux bézoards", en référence à la croyance que les bézoards, concrétions gastriques trouvées chez certains animaux, se formaient dans le système digestif de ce cerf. Il s'agissait d'une erreur de classification qui a persisté pendant un certain temps. Pendant près de deux siècles, l'espèce est restée dans le genre Cervus, aux côtés de nombreux autres cerfs du monde entier, y compris des espèces eurasiennes. Cette classification reflétait une vision plus large du genre Cervus, qui regroupait à l'époque la plupart des cervidés.

Au fil des années, avec l'avancement de la science et l'introduction de nouvelles méthodes d'analyse, comme l'anatomie comparée et la génétique, les taxonomistes ont commencé à reconsidérer la place du cerf des pampas. En 1891, le naturaliste argentin Florentino Ameghino a proposé la création d'un genre monotypique, Ozotoceros, pour le cerf des pampas, reconnaissant ses caractéristiques morphologiques et génétiques distinctes qui le séparaient des autres espèces du genre Cervus. Cette nouvelle classification a mis en évidence le fait que le cerf des pampas n'était pas un cerf véritable au sens strict du terme, mais plutôt un membre du clade des cerfs du Nouveau Monde, qui comprend d'autres espèces sud-américaines comme le pudu.

La classification du genre a été acceptée par la communauté scientifique, et Ozotoceros bezoarticus est maintenant le nom scientifique officiel de l'espèce. Les études génétiques récentes, basées sur l'analyse de l' ADN mitochondrial et nucléaire, ont confirmé la position unique du cerf des pampas au sein de la famille des Cervidés. Les analyses phylogénétiques ont montré qu'il est le plus proche parent du cerf des marais (Blastocerus dichotomus). L'histoire taxonomique du cerf des pampas est un parfait exemple de la façon dont la science évolue, passant d'une classification basée sur des observations superficielles à une classification plus précise et plus rigoureuse, basée sur des données scientifiques approfondies.

Le cerf des pampas présente cinq sous-espèces reconnues, chacune adaptée à une région particulière de son aire historique. Ces variations reflètent l’immense étendue géographique autrefois occupée par l’espèce et la diversité des environnements des plaines sud-américaines :

- Ozotoceros bezoarticus arerunguaensis

- Ozotoceros bezoarticus bezoarticus

- Ozotoceros bezoarticus celer

- Ozotoceros bezoarticus leucogaster

- Ozotoceros bezoarticus uruguayensis


Pampas deer (Ozotoceros bezoarticus)
En anglais, le cerf des pampas est appelé Pampas deer
© Laura Pagés Méndez - Wikimedia Commons
CC-BY-SA (Certains droits réservés)

CLASSIFICATION


Fiche d'identité
Nom communCerf des pampas
English namePampas deer
Español nombreCiervo pampero
Venado de las Pampas
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
Sous-embranchementVertebrata
Super-classeTetrapoda
ClasseMammalia
Sous-classeTheria
Infra-classeEutheria
OrdreArtiodactyla
Sous-ordreRuminantia
FamilleCervidae
Sous-familleCapreolinae
GenreOzotoceros
Nom binominalOzotoceros bezoarticus
Décrit parCarl von Linné (Linnaeus)
Date1758



Satut IUCN

Quasi menacé (NT)

SOURCES

* Liens internes

Animal Diversity Web

BioLib

iNaturalist

Liste Rouge IUCN des espèces menacées

Système d'information taxonomique intégré (ITIS)

Wikipédia

* Liens externes

Fabio Rage - Flickr

Global Biodiversity Information Facility (GBIF)

Wikimedia Commons

* Bibliographie

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