Yanghir (Capra sibirica)
Le yanghir (Capra sibirica) est un bouquetin sauvage qui peuple les hautes montagnes d’Asie centrale. Appartenant à la famille des Bovidae, ce caprin montagnard est parfaitement adapté aux environnements escarpés et arides qu’il fréquente. Grâce à ses facultés d’escalade exceptionnelles et à sa robustesse, il réussit à survivre dans des milieux rudes et peu hospitaliers, où peu d’autres grands herbivores parviennent à prospérer. Le yanghir est également appelé bouquetin de Sibérie ou bouquetin de l’Altaï.

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Le yanghir est un caprin robuste, bien bâti pour résister aux rigueurs du climat montagnard. Il est le plus grand membre du genre Capra, mais sa hauteur à l'épaule est dépassée par le markhor. Les mâles adultes peuvent atteindre une hauteur au garrot de 90 à 110 cm et peser entre 90 et 130 kg, tandis que les femelles mesurent environ 75 à 85 cm pour un poids oscillant entre 40 et 55 kg. L'espèce présente un dimorphisme sexuel marqué, les mâles étant nettement plus grands et plus massifs que les femelles.
L’un des traits les plus spectaculaires du yanghir réside dans ses cornes : chez les mâles, elles sont longues, épaisses, arquées en arrière en une courbe élégante, pouvant mesurer jusqu’à 130 cm. Les femelles ont des cornes beaucoup plus courtes et plus droites.
La robe varie du brun clair au grisâtre en été, devenant plus épaisse, longue et plus sombre en hiver. Le ventre est généralement plus clair, presque blanchâtre. Les pattes sont fortes, terminées par des sabots très adaptés à la marche sur terrain rocheux. Le yanghir possède également une barbe caractéristique sous le menton, bien développée chez les mâles. Cette morphologie témoigne d’une adaptation poussée à un mode de vie montagnard, où la force physique, l’endurance et l’équilibre sont essentiels à la survie. Sa vue perçante lui permet de détecter les menaces à distance, tandis que son odorat et son ouïe sont également bien développés.

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Le bouquetin de Sibérie peuple les zones montagneuses d'une vaste région d'Asie centrale, s'étendant de l'Afghanistan à la Russie et à la Chine. On le trouve dans les chaînes de montagnes, les reliefs isolés et les affleurements rocheux de l'Afghanistan (notamment dans le Pamir), de la Chine (principalement au Xinjiang, mais aussi au Gansu et en Mongolie intérieure), du nord-ouest de l'Inde (Himalaya), du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Mongolie (Altaï, Gobi-Altaï, Khangaï, Saïans), du nord du Pakistan (Karakoram, Hindu Kush, Himalaya), de la Russie (Sibérie méridionale, Touva, Altaï), du Tadjikistan et du nord-est de l'Ouzbékistan (Tian Shan occidental).
En Mongolie, sa distribution est éparse dans la moitié ouest et jusqu'au centre-sud. Les populations montrent une fragmentation croissante, particulièrement au centre et au sud-est. En Inde, il est présent dans l'Himalaya du Jammu-et-Cachemire, du Ladakh et de l'Himachal Pradesh. Au Pakistan, il se concentre dans le Karakoram et l'Hindu Kush, avec un habitat en régression dans l'Himalaya pakistanais. L'espèce affectionne les terrains escarpés offrant des zones de refuge et de pâturage, évitant les vastes vallées utilisées pour le bétail.

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Le yanghir est un herbivore strict, dont l’alimentation varie en fonction des saisons et de l’altitude. En été, lorsque les prairies alpines sont riches, il consomme une grande variété d’herbacées, de graminées, de feuilles, de jeunes pousses et parfois des fleurs. Il privilégie des plantes riches en nutriments, afin d’accumuler les réserves nécessaires pour affronter l’hiver. En automne, son régime devient plus sélectif, car il doit composer avec une végétation appauvrie. L’hiver représente une période critique : la nourriture se raréfie et le yanghir se contente alors de lichens, d’écorces, de rameaux secs et d’arbustes, parfois même de mousse.
Grâce à ses sabots puissants, il peut dégager la neige pour atteindre des touffes de végétation dissimulées. Il est capable de parcourir de longues distances à la recherche de pâturages disponibles, adaptant sa hauteur d’alimentation selon la couverture neigeuse. Au printemps, la fonte des neiges lui permet de revenir vers les pentes plus basses, où les nouvelles pousses émergent. Il fréquente souvent les zones de transition entre rochers et prairies alpines.
Son régime frugal et sa capacité à digérer efficacement les fibres végétales dures sont des atouts essentiels à sa survie dans un environnement où la productivité végétale est faible. Contrairement à certaines espèces grégaires, le yanghir se nourrit souvent en petits groupes, ce qui limite la compétition pour les ressources alimentaires.

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La reproduction du yanghir est saisonnière, avec une période de rut qui se déroule généralement entre novembre et début janvier, selon les régions. Durant cette période, les mâles deviennent très actifs et agressifs, rivalisant pour accéder aux femelles en chaleur. Ils s’engagent dans des combats spectaculaires, se percutant violemment avec leurs cornes pour établir la hiérarchie. Le mâle dominant obtient généralement le droit de s’accoupler avec plusieurs femelles.
Après une gestation de 160 à 170 jours, les femelles donnent naissance à un unique chevreau, rarement deux, entre mai et juin. La naissance coïncide avec l’arrivée du printemps, période où la nourriture est plus abondante. Les nouveau-nés sont précoces et capables de se tenir debout quelques heures après la mise bas. Durant les premières semaines, ils restent à l’abri dans les anfractuosités rocheuses, surveillés de près par leur mère, avant de suivre le groupe. Le sevrage intervient entre 3 et 6 mois. Les femelles atteignent la maturité sexuelle vers 1,5 à 2 ans, tandis que les mâles doivent attendre environ 4 à 5 ans pour rivaliser efficacement lors du rut.
Cette stratégie reproductive, combinée à une faible prolificité, rend l’espèce vulnérable à la pression de chasse et à la mortalité juvénile. Toutefois, en l’absence de perturbations, la reproduction est régulière et permet le maintien des populations locales.
Le yanghir a une espérance de vie qui varie selon les conditions environnementales et les pressions exercées par les prédateurs ou l’activité humaine. Dans la nature, il vit généralement entre 10 et 15 ans, bien que certains individus puissent atteindre jusqu’à 18 ans dans des zones protégées. En captivité, où les risques sont moindres et les soins réguliers, sa longévité peut s’étendre jusqu’à 20 ans. La survie au-delà des premières années de vie, particulièrement critiques à cause de la prédation et des conditions climatiques, est un facteur déterminant de sa longévité. Les mâles ont souvent une durée de vie plus courte que les femelles, en raison des combats intensifs durant le rut et d’un métabolisme plus sollicité. Le vieillissement est marqué par l’usure des dents, la réduction de l’agilité et la diminution de la croissance des cornes.

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Le yanghir est une espèce diurne, surtout active durant les premières heures du matin et en fin d’après-midi. Il passe une grande partie de son temps à brouter ou à se déplacer à travers des terrains escarpés à la recherche de nourriture. Très agile et prudent, il évolue avec aisance sur les falaises abruptes, utilisant les pentes escarpées comme refuge naturel contre les prédateurs.
Son comportement social varie selon les saisons : en été, les mâles vivent souvent seuls ou en petits groupes distincts des femelles et des jeunes; en hiver, les groupes peuvent se rassembler en troupeaux mixtes plus importants. Le yanghir est doté d’un fort instinct de vigilance. À la moindre alerte, il émet un sifflement nasal ou tape du sabot avant de s’enfuir rapidement vers des zones inaccessibles. Il possède une excellente mémoire des lieux et connaît parfaitement les itinéraires de fuite dans son domaine vital.
Territorial mais sans établir de territoire exclusif, il effectue des migrations altitudinales saisonnières, descendant dans les vallées en hiver et remontant en altitude dès le retour du beau temps. L’espèce est plutôt silencieuse en dehors de la période de rut. Chez les mâles, la dominance est établie non seulement par la force physique mais aussi par l’expérience et la taille des cornes. Ce caprin fait preuve d’une grande résilience comportementale face aux conditions extrêmes, privilégiant la prudence et la discrétion pour assurer sa survie.

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Le yanghir occupe une position vulnérable dans la chaîne alimentaire montagnarde, étant la proie de plusieurs carnivores de grande taille. Son principal prédateur est la panthère des neiges (Panthera uncia), chasseur emblématique des hautes altitudes d’Asie centrale. Ce félin discret et puissant utilise la surprise et la topographie accidentée pour s’approcher furtivement de ses proies. Les attaques visent souvent les jeunes ou les individus isolés, bien que les adultes puissent aussi être pris.
Dans certaines régions, notamment en Mongolie et au Kazakhstan, le loup gris (Canis lupus) constitue également un prédateur important. Chassant en meute, les loups peuvent s’attaquer à des groupes de yanghirs, particulièrement en hiver quand la neige limite leur mobilité.
D’autres prédateurs opportunistes incluent le lynx boréal (Lynx lynx), capable de tuer des jeunes, et l’aigle royal (Aquila chrysaetos), qui peut capturer des chevreaux dans les zones découvertes. Les jeunes sont particulièrement exposés durant leurs premières semaines de vie.
À ces menaces naturelles s’ajoute la prédation indirecte exercée par les chiens domestiques errants ou accompagnant les troupeaux. Bien que le yanghir ait développé des comportements d’évitement efficaces et une morphologie adaptée à la fuite, la perte de terrains refuge due à l’activité humaine augmente sa vulnérabilité. Cette pression anthropique s’ajoute aux défis naturels déjà conséquents que le yanghir doit affronter dans son milieu hostile.

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Sur toute son aire de répartition, le yanghir est chassé pour sa viande, car c'est un aliment d'appoint important pour les populations locales. Le braconnage se produit également dans certaines régions par les militaires, les travailleurs d'entretien des routes et les populations locales, en particulier dans les zones accessibles par véhicule. Des menaces supplémentaires pour le bouquetin comprennent entre autres la concurrence avec le bétail pour la nourriture et l'habitat, et dans certaines régions les prédateurs. À cause de ces menaces, certaines populations ont diminué de façon significative, en particulier dans les régions où vivent des populations humaines denses.
En 2007, les producteurs de produits de laine au Népal ont commencé la commercialisation d'un produit qu'ils ont appelé "YANGIR", qui, selon eux, provenaient de yanghirs sauvages. Au moins un importateur basé en Allemagne a commercialisé ces produits haut de gamme. À ce jour, l'origine de ces produits (qu'ils proviennent bien du yanghir) n'a pas encore été déterminée. Les programmes de chasse aux trophées au Kirghizistan, le Tadjikistan et au Pakistan prélèvent seulement quelques animaux par an, et sont peu susceptibles d'être à l'origine de la laine dans le commerce. Si effectivement ce bovidé devait être braconné pour alimenter ce marché, les populations autrefois stables pourraient rapidement être menacées.
En Afghanistan, avant la guerre, le bouquetin sibérien était abondant et chassé dans toute son aire par des tribus locales. L'impact de la chasse était censé être limité. La chasse est aussi la principale menace pour l'espèce, en particulier lorsque de nouvelles routes augmentent l'accessibilité et les armes modernes pour améliorer l'efficacité des chasseurs.
En Chine, le braconnage est une menace mineure dans la mesure où les armes à feu ont été pour la plupart confisquées aux habitants vivants près de l'habitat des bouquetins, bien que les représentants des lois ainsi que les militaires continuent à le chasser. La concurrence avec le bétail peut se produire.
En Inde, l'augmentation du pâturage et la perturbation de l'élevage sévissent dans certaines régions, alors que dans d'autres ce genre d'activité est en baisse. Les habitats inaccessibles utilisés par ce bovidé l'isolent d'une concurrence excessive par le bétail, de sorte que seule la chasse reste menaçante pour l'espèce. L'hybridation reste également possible entre le bouquetin de Sibérie et les chèvres domestiques comme cela a déjà été rapporté dans la vallée de Spiti. Au Pakistan, la concurrence pour la nourriture avec le bétail est une menace croissante pour l'espèce.
En Mongolie, les principales menaces pour l'espèce sont la concurrence pour la nourriture avec le bétail domestique, la perturbation humaine et le braconnage. Comparé au mouflon, le yanghir est moins touché par ces menaces, en partie grâce au fait qu'il vive dans des terrains escarpés plus ou moins inaccessible pour l'homme. Néanmoins, la chasse reste une menace majeure.
En Russie, bien que chassé légalement sous licence, nombreux sont ceux qui sont abattus illégalement.

Crédit photo: Alex Kantorovich - Zooinstitutes
Le yanghir est actuellement considéré comme une espèce moyennement menacée. Il est inscrit dans la catégorie "Quasi menacé" (NT) sur la Liste rouge de l'IUCN et n'a aucun statut spécifique aux annexes de la CITES.
En Afghanistan, les yanghirs sont théoriquement protégés des prélèvements humains par une interdiction présidentielle de la chasse à l'échelle nationale. Les populations qui résident dans la vallée d'Ajar (dans la province de Bamyan) ont été classées légalement protégées par l'Agence nationale de protection de l'environnement du gouvernement en 2009, interdisant formellement toute chasse et tout commerce d'animaux de cette population en Afghanistan. En Chine, le taxon est classé dans la classe I dans la loi sur la protection de la faune. Le bouquetin de Sibérie est présent dans au moins huit réserves naturelles du Xinjiang. En Inde, le projet Snow Leopard, une politique nationale de conservation dans les zones de haute altitude, promeut des approches participatives à l'échelle du paysage au sein d'un paysage à usages multiples. Une telle politique facilite la collaboration avec les communautés locales pour réduire les impacts du pâturage et de la chasse illégale sur la faune sauvage de la région grâce à la mise en oeuvre de plans de gestion soigneusement élaborés. L'espèce se trouve dans plusieurs zones protégées de la région occidentale de l'Himalaya.
Dans l'ex-Asie centrale soviétique et en Russie, les bouquetins sont présents dans plusieurs zones strictement protégées et parcs nationaux. La chasse par les chasseurs nationaux sur la base de permis et de saisons de chasse existe au Kazakhstan, au Kirghizistan et au Tadjikistan et dans quelques zones de chasse en Ouzbékistan. La chasse au trophée du bouquetin existe au Kazakhstan, au Kirghizistan, au Tadjikistan et en Ouzbékistan. La chasse aux trophées peut être importante pour la conservation de l’espèce, car elle peut inciter à prévenir le braconnage, mais généralement seulement si elle est mise en oeuvre dans le cadre de programmes communautaires. La plupart de ces opérations dans l’ex-Union soviétique impliquent d’anciens braconniers et les revenus qu’elles génèrent encouragent ces personnes à s’abstenir de braconner et à empêcher les autres de braconner.
En Mongolie, le bouquetin de Sibérie est légalement protégé en tant qu'espèce rare en vertu de la loi mongole sur la faune et de la loi mongole sur la chasse. Aucune chasse générale n'est autorisée, mais un nombre limité de chasses aux trophées autorisées est autorisée. Les mesures de conservation proposées comprennent :
1) Entreprendre des études de population plus rigoureuses de toutes les populations
2) Étudier l'écologie, en particulier les exigences en matière d'habitat et les schémas de déplacement, ainsi que les impacts du pâturage du bétail sur le yanghir
3) Embaucher, former et équiper les agents chargés de l'application des lois, en particulier pour les zones protégées
4) Commencer à utiliser l'argent généré par la chasse aux trophées pour financer la conservation et la gestion de l'espèce, idéalement en utilisant des approches communautaires
5) Créer de nouvelles zones protégées pour conserver des populations supplémentaires de yanghirs
6) Mieux collaborer avec la Russie et la Chine pour protéger les populations qui vivent dans les régions frontalières
Au Pakistan, Shackleton (1997) a signalé de nombreuses zones protégées offrant différents niveaux de protection aux bouquetins de Sibérie. En 1991, l'UICN-Pakistan, avec le soutien du PNUD, en coopération avec la population locale et le Programme Aga Khan de soutien rural, a lancé un processus de planification pour étudier les zones protégées et préparer un plan global de gestion durable de la faune pour les populations de bouquetins de Sibérie. Le programme implique la chasse par des chasseurs locaux et étrangers. Les mesures de conservation comprennent :
1) Assurer une protection juridique complète pour l'espèce
2) Établir un système de chasse approprié impliquant un plan de gestion pour les locaux ainsi que pour les étrangers
La chasse a lieu dans les zones où les populations sont saines. Ce programme de chasse aux trophées a bénéficié à la population de yanghirs du Pakistan et a aidé de nombreuses populations à se rétablir dans plusieurs vallées du nord du Pakistan.

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L’histoire taxonomique du yanghir, Capra sibirica, remonte au XIXe siècle, époque où les premières descriptions scientifiques des faunes montagnardes d’Asie centrale se multiplient. L’espèce a été formellement décrite en 1776 par Peter Simon Pallas, naturaliste allemand ayant exploré la Sibérie pour le compte de l’Empire russe. Initialement incluse dans un groupe général des bouquetins, la classification de Capra sibirica a progressivement été précisée à mesure que les chercheurs ont reconnu ses caractéristiques distinctes. Elle appartient au genre Capra, qui comprend d’autres espèces de bouquetins et de chèvres sauvages.
Des études morphologiques et génétiques ont confirmé la distinction nette entre le yanghir et ses congénères comme Capra ibex (bouquetin des Alpes) ou Capra falconeri (markhor). Les révisions taxonomiques modernes s’appuient de plus en plus sur les analyses ADN mitochondrial pour affiner ces distinctions. Aujourd’hui, le yanghir est reconnu comme une espèce à part entière, bien qu’elle reste parfois confondue avec des formes proches dans des études anciennes ou locales. Son appartenance au complexe des bouquetins du Paléarctique est désormais bien établie, et il constitue un exemple remarquable de radiation adaptative des caprinés en milieu montagneux.
Bien que certains considèrent le bouquetin de Sibérie comme une espèce monotypique, d'autres reconnaissent généralement quatre sous-espèces, basées principalement sur des différences de taille corporelle, de taille des cornes et de couleur du pelage :
- Capra sibirica alaiana (Bouquetin du Tian Shan ou d'Asie centrale) : Monts Alaï.
- Capra sibirica hagenbecki (Bouquetin de Gobi ou de Mongolie) : Ouest de la Mongolie.
- Capra sibirica sakeen (Bouquetin de l'Himalaya) : Monts Pamir, ouest de l'Himalaya, Inde, Afghanistan et Pakistan.
- Capra sibirica sibirica (Bouquetin de l'Altaï ou de Sibérie) : Monts Saïan.
Il est important de noter que la taxonomie du yanghir a été sujette à débat et que certains auteurs récents traitent l'espèce comme monotypique, tandis que d'autres suggèrent qu'il pourrait s'agir d'un complexe d'unités distinctes au niveau génétique, voire spécifique.

Crédit photo: Alex Kantorovich - Zooinstitutes
Nom commun | Yanghir |
Autre nom | Bouquetin de Sibérie |
English name | Siberian ibex |
Español nombre | Ibice siberiano |
Règne | Animalia |
Embranchement | Chordata |
Sous-embranchement | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | Artiodactyla |
Sous-ordre | Ruminantia |
Famille | Bovidae |
Sous-famille | Caprinae |
Genre | Capra |
Nom binominal | Capra sibirica |
Décrit par | Peter Simon Pallas |
Date | 1776 |
Satut IUCN | ![]() |
* Liens internes
Liste Rouge IUCN des espèces menacées
Système d'information taxonomique intégré (ITIS)
* Liens externes
* Bibliographie
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