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Cerf élaphe du Tarim (Cervus hanglu)


Le cerf élaphe du Tarim (Cervus hanglu) est un cervidé rare et emblématique des zones désertiques et des vallées fluviales entourant le bassin du Tarim, dans l’ouest de la Chine. Isolé des autres populations de cerfs élaphes, il s’est adapté à des conditions extrêmes, entre steppes arides, ripisylves et oasis. Sa présence dans cette région joue un rôle crucial dans le maintien de l'équilibre écologique, notamment par son impact sur la végétation locale. Cependant, il est également confronté à de nombreux défis, notamment la dégradation de son habitat et le braconnage, ce qui soulève des préoccupations quant à son statut de conservation. L'étude de cette espèce est donc d'une importance capitale pour comprendre les dynamiques de la faune sauvage en Asie centrale et pour mettre en place des stratégies de conservation efficaces. Le cerf élaphe du Tarim est également connu sous le nom de cerf du Bactriane ou cerf d’Asie centrale.


Cerf elaphe du Tarim (Cervus hanglu)
Cerf élaphe du Tarim (Cervus hanglu)
Crédit photo: Alex Kantorovich - Zooinstitutes



DESCRIPTION

Le cerf élaphe du Tarim présente une morphologie robuste et adaptée à son environnement semi-aride. Les mâles atteignent généralement entre 180 et 200 centimètres de longueur, pour une hauteur au garrot avoisinant 120 à 130 centimètres. Leur poids varie de 160 à 200 kilogrammes, tandis que les femelles restent plus petites et plus légères, ne dépassant guère 120 kilogrammes. Le pelage est généralement brun clair à brun sableux, se fondant parfaitement avec les paysages désertiques et steppiques dans lesquels l’animal évolue. En hiver, le poil devient plus dense et grisâtre afin d’assurer une meilleure isolation thermique.

Les bois des mâles, qui tombent et repoussent chaque année, sont parmi les caractéristiques les plus distinctives de l’espèce. Ils se développent en de larges ramifications, bien que souvent moins massifs que ceux observés chez les grands cerfs élaphes européens. Les pointes peuvent atteindre six à huit andouillers, selon l’âge et la vigueur de l’individu. La tête, allongée, se distingue par des yeux larges et expressifs, ainsi qu’un museau foncé contrastant avec la couleur plus claire des joues.

Les membres sont relativement longs et fins, permettant au cerf d’évoluer efficacement dans des terrains sablonneux ou pierreux. Cette morphologie confère à l’espèce une remarquable endurance, essentielle pour parcourir de longues distances à la recherche de pâturages clairsemés.


Cervus hanglu
Cervus hanglu
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HABITAT

Le cerf de Boukhara ou cerf de Bactriane (Cervus hanglu bactrianus) a vu sa population et sa répartition se réduire considérablement au milieu du XXe siècle, notamment dans des pays comme le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l'Afghanistan. Autrefois, il occupait les vastes vallées fluviales d'Asie centrale, comme celles de l'Amou-Daria et du Syr-Daria. Des efforts de conservation ont toutefois permis de renverser cette tendance, avec des réintroductions réussies dans plusieurs zones protégées. Les plus grandes populations restantes se trouvent aujourd'hui dans les réserves naturelles d'Ouzbékistan, telles que Badai-Tugai et Kyzylkum, souvent partagées avec le Turkménistan. Au Tadjikistan, la population de la réserve de Tigrovaya Balka est en voie de rétablissement. Le Kazakhstan a également réussi à réintroduire le cerf, notamment dans le parc national d'Altyn-Emel. Cependant, le statut de la population afghane reste incertain, et d'autres efforts de réintroduction ont échoué par le passé.

Le hangul (Cervus hanglu hanglu) a également connu un déclin dramatique. Autrefois répandu à travers les montagnes du Cachemire et les chaînes de montagnes adjacentes, sa population s'est effondrée. Aujourd'hui, la seule population viable et stable de hangul est confinée au parc national de Dachigam. Quelques petites populations isolées existent encore dans des zones limitrophes, telles que Shikargah-Overa et Surfrao-Akhal. Bien qu'il y ait eu des mentions d'une population dans l'Himachal Pradesh par le passé, elle a malheureusement été déclarée éteinte dans cette région. L'avenir du hangul dépend donc fortement des efforts de protection dans cet unique refuge. En Chine, le Cervus hanglu yarkandensis est une sous-espèce distincte, présente dans les vallées des rivières Tarim, Konqi et Qarqan, illustrant la diversité de cette espèce à travers l'Asie.


Cervus hanglu distribution
     Répartition actuelle du cerf élaphe du Tarim
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ALIMENTATION

L’alimentation du cerf élaphe du Tarim est fortement influencée par la rareté et la variabilité des ressources végétales disponibles dans son habitat. En tant qu’herbivore ruminant, il se nourrit principalement de graminées, de jeunes pousses et de feuilles tendres. Toutefois, dans les zones arides du bassin du Tarim, où les pâturages sont souvent clairsemés, il complète son régime par des rameaux, des écorces et des plantes arbustives tolérantes à la sécheresse.

La disponibilité saisonnière de la nourriture joue un rôle essentiel dans son comportement alimentaire. Au printemps et en été, les cerfs privilégient les herbes fraîches et les végétaux verts qui leur apportent des nutriments essentiels, notamment pour la croissance des bois chez les mâles. En automne, la recherche de nourriture plus énergétique devient cruciale pour constituer des réserves avant l’hiver, souvent rigoureux et marqué par une raréfaction des plantes. Durant cette période, ils consomment volontiers des feuilles mortes, des herbacées sèches et des résidus agricoles lorsque ceux-ci sont accessibles.

L’espèce est également connue pour fréquenter les zones riveraines et les oasis, où elle trouve une végétation plus abondante, notamment des saules, des peupliers et diverses herbes des zones humides. Ces espaces, bien que restreints et fragmentés, constituent des refuges alimentaires indispensables. La capacité du cerf à diversifier son alimentation témoigne de son adaptation écologique, mais cette flexibilité ne suffit pas toujours à compenser la pression croissante exercée par la concurrence avec le bétail domestique.


Cerf elaphe de Tarim portrait
Portrait su cerf élaphe de Tarim
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REPRODUCTION

La reproduction du cerf élaphe du Tarim suit un cycle saisonnier marqué, similaire à celui des autres cerfs élaphes, mais influencé par les conditions environnementales de son habitat. La période de rut survient généralement entre septembre et octobre, lorsque les mâles développent un comportement territorial et compétitif. Durant cette phase, ils utilisent leurs bois pour impressionner et affronter leurs rivaux, engageant parfois des combats spectaculaires pour l’accès aux femelles. Le brame, constitué de vocalisations puissantes et gutturales, est un élément central de ce rituel, permettant d’attirer les biches et de dissuader les concurrents.

Une fois la femelle fécondée, la gestation dure environ 230 jours, conduisant à la naissance d’un faon unique, généralement entre mai et juin. À la naissance, le faon présente un pelage tacheté qui lui permet de se camoufler efficacement dans la végétation clairsemée. La mère s’occupe seule du petit, en l’allaitant durant plusieurs semaines tout en restant très vigilante face aux prédateurs. Le sevrage intervient vers trois à quatre mois, mais le jeune reste souvent à proximité de sa mère durant sa première année.

La maturité sexuelle est atteinte vers l’âge de deux ans pour les femelles et trois à quatre ans pour les mâles, ces derniers devant toutefois attendre davantage avant de pouvoir concurrencer efficacement les adultes dominants. La reproduction, soumise à la qualité des habitats et à la disponibilité en nourriture, est particulièrement vulnérable à la dégradation écologique.

La longévité du cerf élaphe du Tarim est comparable à celle des autres cerfs élaphes. En milieu naturel, les individus vivent en moyenne entre 12 et 16 ans, bien que cette durée soit souvent réduite par la prédation, les maladies et surtout la pression humaine (chasse et perte d’habitat). En captivité ou dans des conditions de protection optimale, certains sujets peuvent dépasser 18 à 20 ans, bénéficiant de l’absence de menaces et d’un accès constant à la nourriture. La longévité est également influencée par le sexe : les femelles, moins exposées aux combats violents durant le rut, survivent souvent plus longtemps que les mâles. Globalement, la durée de vie de l’espèce reste représentative des grands cervidés, avec une forte mortalité juvénile compensée par une espérance de vie notable chez les adultes ayant passé les premières années critiques.


Cerf elaphe du Tarim juvenile
Cerf élaphe du Tarim juvénile
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COMPORTEMENT

Le cerf élaphe du Tarim présente un comportement social et écologique qui reflète son adaptation aux milieux arides et fragmentés de l’Asie centrale. C’est un animal grégaire, vivant en petits troupeaux dont la composition varie selon la saison. Les femelles et les jeunes forment généralement des groupes familiaux de quelques individus, tandis que les mâles adultes adoptent une vie plus solitaire en dehors de la période du rut. Pendant la saison des amours, les mâles rejoignent les femelles et établissent une hiérarchie fondée sur la force et la possession d’un harem.

L’activité du cerf est principalement crépusculaire, avec des pics au lever et au coucher du soleil, moments où la température est plus clémente et où la prédation est plus facilement évitable. En journée, il recherche des zones ombragées ou couvertes de végétation riveraine pour se reposer et ruminera à l’abri. Son comportement alimentaire implique des déplacements constants, parfois sur de longues distances, afin de trouver les rares points de végétation.

Les interactions sociales au sein des groupes sont basées sur la vigilance et l’alerte collective. Le moindre danger déclenche une fuite rapide, les cerfs se fiant à leur vitesse et à leur agilité pour échapper aux prédateurs. Malgré leur nature méfiante, ces animaux se montrent parfois opportunistes, n’hésitant pas à s’approcher des cultures agricoles en périphérie des zones habitées. Ce comportement entraîne des conflits avec les activités humaines et constitue l’un des facteurs de leur vulnérabilité actuelle.


Cerf elaphe d'Asie centrale
Le cerf élaphe du Tarim est aussi appelé Cerf élaphe d'Asie centrale
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PRÉDATION

Bien que le cerf élaphe du Tarim soit un grand herbivore, il n'est pas à l'abri des prédateurs naturels qui coexistent dans son écosystème. L'un de ses principaux prédateurs historiques était le loup gris (Canis lupus), qui chasse en meute et est capable de s'attaquer à des proies de grande taille. Les loups ciblent généralement les individus les plus faibles ou les plus jeunes, comme les faons, les individus malades ou blessés.

Un autre prédateur potentiel est la panthère des neiges (Panthera uncia), bien que leur aire de répartition se chevauche moins et que cette dernière préfère des proies plus petites et des terrains plus accidentés. Le léopard (Panthera pardus) pourrait également être un prédateur, bien que les interactions directes soient rares. Le lynx commun (Lynx lynx) peut aussi s'attaquer aux jeunes faons.

Cependant, avec la réduction des populations de grands prédateurs due à la fragmentation de l'habitat et à la persécution par l'homme, l'impact de la prédation sur les populations de cerf élaphe du Tarim a considérablement diminué dans certaines zones. Paradoxalement, cela peut parfois entraîner une surpopulation de cerfs et un surpâturage, ce qui peut à son tour nuire à l'écosystème. Les humains constituent également une menace importante, notamment à travers le braconnage. Le cerf élaphe du Tarim est chassé pour sa viande, ses bois et sa peau, ce qui a un impact direct sur la taille des populations. La présence de ces prédateurs, qu'ils soient naturels ou humains, joue un rôle crucial dans la régulation des populations de cerfs et le maintien de l'équilibre de l'écosystème.


Cerf elaphe du Tarim illustration
Illustration du cerf élaphe du Tarim
Auteur: Charles Hamilton Smith
CC0 (Domaine public)

MENACES

En Asie centrale, Cervus hanglu bactrianus a décliné en raison de la chasse illégale et de la perte d'habitat; bien qu'une grande partie de la forêt restante soit légalement protégée, l'exploitation forestière illégale, la perte de forêt due aux incendies et le pâturage illégal du bétail restent problématiques.

Le braconnage, par le personnel civil et militaire, a été identifié comme la principale cause du déclin du cerf élaphe du Tarim dans le passé et le présent. Le Département de la faune est actuellement incapable de patrouiller et de mettre en oeuvre des activités de protection en raison de l'occupation du parc national de Dachigam par les insurgés et les forces armées, ce qui pourrait très probablement avoir augmenté le braconnage en conséquence. L'incursion des éleveurs nomades et la prédation des faons par leurs chiens de garde seraient également un problème important qui ne serait pas traité efficacement. La concurrence pour les pâturages avec le bétail et le risque associé de transmission de maladies constituent également des menaces importantes. La population de Cervus hanglu hanglu dans le paysage de Dachigam semble également présenter une faible variation génétique par rapport à d'autres espèces et pourrait donc être sensible aux effets de la consanguinité.

En Chine, Cervus hanglu yarkandensis est menacé par l'expansion agricole, l'exploration pétrolière et, surtout, par la chasse.


Cervus hanglu bactrianus
Cervus hanglu bactrianus
Crédit photo: Alex Kantorovich - Zooinstitutes

CONSERVATION

Le cerf élaphe de Tarim n'est pas considéré comme une espèce menacée. Il est classé dans la catégorie "Préoccupation mineure" (LC) sur la Liste rouge de l'IUCN.

Plus de dix années d'efforts de conservation au Kazakhstan, au Tadjikistan, au Turkménistan et en Ouzbékistan ont permis d'enrayer le déclin de Cervus hanglu bactrianus et d'amorcer la restauration des populations. Les mesures de conservation mises en oeuvre à ce jour comprennent la lutte contre le braconnage, l'éducation écologique et la prévention du braconnage, la mise en place de systèmes de corridors écologiques avec protection contre le braconnage (garantissant une migration saisonnière sûre), l'aménagement de champs de fourrage et l'alimentation saisonnière si nécessaire, la régulation du nombre total d'animaux et du sex-ratio de la population (afin d'éviter la surpopulation locale et l'épuisement des ressources), la création d'aires protégées supplémentaires et la réintroduction dans des habitats adaptés garantissant la connectivité et les possibilités d'échanges génétiques entre les populations mineures.

En Inde, le parc national de Dachigam est le bastion du Hangul, abritant la seule population de plus de quelques individus. Malgré certains efforts de conservation, le braconnage constitue clairement la plus grande menace pour le Hangul. Veiller à ce que le braconnage ne constitue plus une menace pour le Hangul est la priorité absolue en matière de conservation. Deuxièmement, empêcher l'incursion des éleveurs nomades réduira la concurrence avec le bétail pour les pâturages, réduira le potentiel de transmission de maladies et augmentera probablement les taux de survie des faons en réduisant la déprédation par les chiens de troupeau. La prédation signalée par le léopard (Panthera pardus) et l'ours noir d'Asie (Ursus thibetanus) pourrait aggraver une situation déjà fragile, le contrôle ou la translocation de l'ours noir d'Asie pourrait aider à réduire la prédation sur les faons et à augmenter la survie et le recrutement.

Cervus hanglu bactrianus est inscrit à l'Annexe II de la CITES. Depuis 2002, le cerf de Boukhara est protégé en vertu d'un protocole d'accord concernant la conservation et la restauration du cerf sous les auspices de la CMS. Cervus elaphus hanglu est inscrit à l'Annexe I de la CITES et à l'Annexe I de la Loi indienne sur la protection de la faune sauvage de 1972 et de la Loi indienne sur la protection de la faune sauvage de 1978. Il a également été classé parmi les 15 espèces prioritaires en matière de conservation par le gouvernement indien.


Tarim Red Deer
En anglais, le cerf élaphe du Tarim est appelé Tarim Red Deer
© John Howes - iNaturalist
CC-BY-NC (Certains droits réservés)

TAXONOMIE

L'histoire taxonomique du cerf élaphe du Tarim est complexe et a été sujette à de nombreux débats au sein de la communauté scientifique. Initialement, cette espèce a été classée sous le genre Cervus, comme sous-espèce du cerf élaphe européen (Cervus elaphus). Cependant, des analyses génétiques approfondies et des études morphologiques ont conduit à une révision majeure de la classification des cervidés. Au début des années 2000, des recherches basées sur l'ADN mitochondrial et nucléaire ont révélé que les cerfs d'Asie orientale et d'Asie centrale, y compris le cerf élaphe du Tarim, formaient un groupe distinct du cerf élaphe occidental. Ces études ont conduit à la proposition de placer ces cerf élaphe asiatiques dans un genre distinct, Cervus hanglu. Cette nouvelle classification a été largement acceptée par les taxonomistes. Des débats persistent toutefois, certains taxonomistes privilégiant une classification élargie du cerf élaphe incluant toutes les formes asiatiques, tandis que d’autres défendent une scission plus fine, reconnaissant des espèces régionales distinctes.

Le cerf élaphe du Tarim est parfois considéré comme une entité regroupant plusieurs sous-espèces de la lignée des cerfs de l’Asie centrale. Parmi elles, la plus connue est Cervus hanglu yarkandensis, décrite à partir de populations vivant dans la région du Tarim et du Yarkand, au Xinjiang. Cette forme se distingue par son pelage plus clair et par des bois relativement fins, adaptés aux habitats ouverts et semi-désertiques.

Une autre sous-espèce associée est Cervus hanglu bactrianus, parfois désignée comme le cerf de Bactriane, qui occupe historiquement les régions proches de l’Amou-Daria et des zones riveraines d’Asie centrale. Certains chercheurs estiment que cette forme est suffisamment différenciée pour mériter un statut particulier, bien qu’elle reste souvent incluse dans le groupe du hangul ou cerf du Tarim.

Le cerf du Cachemire, ou hangul (Cervus hanglu hanglu), est également considéré comme une sous-espèce étroitement apparentée. Il vit principalement dans la vallée du Cachemire en Inde et au Pakistan, mais ses caractéristiques morphologiques et son isolement géographique ont conduit certains auteurs à le traiter comme une entité autonome.

La distinction entre ces sous-espèces reste complexe, en grande partie à cause de la fragmentation des habitats et du déclin démographique qui limite les échanges génétiques. Les données moléculaires récentes tendent à confirmer que ces formes constituent des branches divergentes issues d’un tronc commun ancien, façonné par les contraintes écologiques et l’isolement régional. Cette diversité infra-spécifique reflète l’histoire évolutive riche du cerf élaphe en Asie, mais pose également des défis majeurs pour sa conservation, car chaque sous-population représente un patrimoine génétique unique.


CLASSIFICATION


Fiche d'identité
Nom communCerf élaphe du Tarim
Autre nomCerf d’Asie centrale
English nameTarim Red Deer
Central Asian Red Deer
Español nombreCiervo rojo de Asia Central
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
Sous-embranchementVertebrata
Super-classeTetrapoda
ClasseMammalia
Sous-classeTheria
Infra-classeEutheria
OrdreArtiodactyla
Sous-ordreRuminantia
FamilleCervidae
Sous-familleCervinae
GenreCervus
Nom binominalCervus hanglu
Décrit parJohann Andreas Wagner
Date1844



Satut IUCN

Préoccupation mineure (LC)

SOURCES

* Liens internes

BioLib

CITES

iNaturalist

Liste Rouge IUCN des espèces menacées

Mammal Species of the World (MSW)

Système d'information taxonomique intégré (ITIS)

* Liens externes

Global Biodiversity Information Facility (GBIF)

Zooinstitutes

* Bibliographie

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