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Daguet gris (Mazama gouazoubira)


Le daguet gris (Mazama gouazoubira) est un mammifère herbivore appartenant à la famille des cervidés (Cervidae). Souvent confondu avec d’autres espèces de cerfs en raison de sa morphologie élancée, ce daguet se distingue par ses bois simples, présents uniquement chez les mâles, et son comportement solitaire. Bien que méconnu du grand public, le daguet gris joue un rôle écologique clé dans la dispersion des graines et le maintien de l’équilibre des écosystèmes qu’il habite. Sa capacité à prospérer dans des habitats fragmentés en fait une espèce résiliente, mais aussi vulnérable face à la pression humaine croissante. Le daguet gris est également appelé Cariacou gris.


Daguet gris
Daguet gris (Mazama gouazoubira)
Crédit photo: Alex Kantorovich - Zooinstitutes



DESCRIPTION

Le daguet gris est un cervidé de taille petite à moyenne, mesurant généralement entre 85 et 105 centimètres de longueur corporelle, pour une hauteur au garrot allant de 55 à 65 centimètres. Son poids varie de 11 à 25 kilogrammes, ce qui le rend nettement plus petit que le daguet rouge (Mazama americana), mais plus grand que le daguet nain du Brésil (Mazama nana). Le dimorphisme sexuel n'est pas très prononcé en termes de taille corporelle.

Son pelage présente une variation de couleur significative, allant du gris-brun au brun foncé, avec des teintes plus claires et plus brunâtres observées chez les individus habitant les prairies et des couleurs plus grises et plus sombres dans les régions forestières. Cette variabilité chromatique peut même exister entre individus d'une même population. Le dessous de sa queue est de couleur blanche, une caractéristique notable qui est souvent relevée lorsqu'il s'enfuit. Les jeunes faons, quant à eux, possèdent un ventre blanc et sont tachetés, un camouflage qui s'estompe avec l'âge.

Chez les mâles, les bois sont réduits à une simple perche non ramifiée (d'où le nom de "daguet"), courts et pointus, typiques des petits cervidés vivant en forêt. L'analyse de sa morphologie crânienne révèle une proximité avec d'autres espèces du genre Mazama, notamment Mazama nana, justifiant les études phylogénétiques récentes qui visent à clarifier la taxonomie du genre.

Le squelette du daguet gris, comme pour tous les vertébrés, constitue la base de sa structure, offrant soutien et protection aux organes vitaux. Une particularité morphologique externe, souvent citée, est la présence possible d'une tache blanche sous la narine et derrière le rhinarium chez certaines populations, un trait qui a été utilisé dans le passé pour différencier des sous-espèces hypothétiques.


Mazama gouazoubira
Mazama gouazoubira
© Enrique Manuel González - Wikimedia Commons
CC-BY-SA (Certains droits réservés)

HABITAT

Le daguet gris est présent à l'est des régions sèches pré-andines d'Argentine et de Bolivie, s'étendant jusqu'à la côte atlantique à l'ouest. Sa limite nord se situe au sud de l'Amazonie et sa limite sud englobe tout l'Uruguay jusqu'à la province d'Entre Ríos en Argentine. Bien que certains auteurs signalent sa répartition dans tout le Brésil, des données plus récentes indiquent sa substitution par le daguet brun d'Amazonie (Mazama nemorivaga) en Amazonie.

Cette espèce est présente dans les régions modérément humides à sèches, où se trouvent des zones boisées ou broussailleuses. Elle est absente de la région amazonienne et elle évite également les forêts denses d'autres régions, bien qu'elle occupe les lisières de celles-ci. Elle ne vit pas en milieu ouvert, mais s'y nourrit, y compris dans de nombreuses plantations agricoles, si un couvert végétal est disponible à proximité. On la trouve dans les régions sèches et humides du Chaco.


Mazama gouazoubira distribution
     Répartition actuelle du daguet gris
© Manimalworld
CC-BY-NC-SA (Certains droits réservés)

ALIMENTATION

Le daguet gris adopte un régime alimentaire herbivore et opportuniste, caractéristique des cervidés de forêt, avec une forte prédilection pour les fruits tombés au sol. En effet, il est documenté que les fruits peuvent représenter jusqu'à 87 % de son régime, en faisant un consommateur frugivore majeur dans son écosystème. Cette consommation abondante de fruits le place parmi les principaux agents de la dispersion des graines, contribuant ainsi activement à la régénération des forêts et des lisières où il vit. Outre les fruits, son alimentation se compose d'une variété de matières végétales, y compris des fleurs, des feuilles broutées, des herbes, des champignons et divers types de légumineuses, d'arbustes ou de graminées, ce qui témoigne d'une grande adaptabilité saisonnière et environnementale.

Son statut de ruminant lui permet de digérer efficacement les fibres végétales, mais les fruits demeurent la source de nutriments la plus recherchée et la plus énergétique. En période de sécheresse ou de pénurie, son régime peut s'adapter pour inclure des ressources plus inhabituelles ou moins nutritives. Par exemple, il a été observé consommant localement des cactus, des fruits de broméliacées, des feuilles et des racines de plantes succulentes pour satisfaire ses besoins en eau, illustrant son ingéniosité pour s'hydrater lorsque l'eau libre est rare.

Sa petite taille et son agilité sont des atouts majeurs qui lui permettent d'accéder à diverses sources de nourriture dans le sous-bois dense, où il se déplace souvent la tête basse. Le daguet gris est donc un exemple de la manière dont les petits cervidés s'intègrent dans la dynamique trophique des forêts néotropicales, alternant entre le broutage de feuillage et la recherche active de fruits.


Daguet gris male
Daguet gris mâle
© Miguel Rangel Jr. - Wikimedia Commons
CC-BY-SA (Certains droits réservés)

REPRODUCTION

Le daguet gris est capable de se reproduire tout au long de l'année (espèce polyoestrus), bien que les naissances tendent à se concentrer en corrélation avec la saison des pluies, surtout au Brésil. Cette saisonnalité relative des naissances est souvent observée chez les cervidés tropicaux, maximisant les chances de survie des faons en période d'abondance alimentaire. Les femelles atteignent la maturité sexuelle avant l'âge d'un an, ce qui est relativement précoce. Leur cycle oestral moyen est d'environ 25 jours, avec une période de réceptivité sexuelle (oestrus) qui dure environ 48 heures.

La période de gestation est relativement longue pour un animal de cette taille, s'étendant sur environ 208 à 220 jours (ou parfois estimée jusqu'à 280 jours selon certaines sources), soit environ sept mois. Après cette période, la femelle donne naissance à un seul petit par portée, les naissances de jumeaux étant extrêmement rares pour cette espèce. Le faon pèse généralement entre 500 grammes et 1,3 kilogramme à la naissance. Les nouveau-nés sont tachetés, un camouflage essentiel pour se dissimuler dans le sous-bois, et sont dépendants de leur mère pendant plusieurs mois. Le sevrage intervient généralement autour de six mois.

Un aspect important de la reproduction chez cette espèce est la présence d'un oestrus post-partum, ce qui signifie que la femelle peut redevenir réceptive peu de temps après la mise bas, permettant potentiellement des gestations rapprochées et contribuant au maintien de populations stables malgré les pressions environnementales et la prédation. Des études sur la reproduction assistée, notamment la maturation in vitro d'ovocytes, ont été menées sur le daguet gris afin d'établir des protocoles de conservation ex situ, soulignant l'importance de comprendre le cycle reproductif pour la gestion de l'espèce.

La longévité du daguet gris est relativement modeste comparée à celle de certains autres cervidés. En milieu naturel, il vit en moyenne entre 7 et 12 ans, soumis aux pressions de la prédation, des maladies et de la chasse. En captivité, où ces risques sont réduits, certains individus peuvent atteindre 15 à 20 ans, bénéficiant d’une alimentation régulière et de soins vétérinaires. Cette longévité dépend aussi du stress environnemental, de la qualité de l’habitat et de la disponibilité alimentaire. Chez les jeunes faons, la mortalité est plus élevée durant les premiers mois, période critique où ils sont particulièrement vulnérables aux prédateurs. Ainsi, la survie à long terme de l’espèce repose sur un équilibre délicat entre ses capacités d’adaptation et les menaces naturelles ou humaines qui limitent son espérance de vie.


Daguet gris juvenile
Daguet gris femelle et son petit au parc national de Rio Doce, Brésil
© Richard Hatakeyama - Wikimedia Commons
CC-BY-SA (Certains droits réservés)

COMPORTEMENT

Le daguet gris est avant tout un animal solitaire et territorial, un trait comportemental typique des petits cervidés de forêt qui dépendent de la densité du couvert végétal pour leur protection. Les individus sont généralement observés seuls ou occasionnellement en couples reproducteurs. Leur domaine vital, bien que variable, est relativement restreint, allant de 30 à 300 hectares, et est activement défendu. Le mâle défend un territoire plus vaste qui peut chevaucher plusieurs aires de répartition de femelles, tandis que la femelle se concentre sur la défense d'une zone centrale plus petite et vitale. Le marquage territorial est une composante essentielle de leur comportement social; ils déposent des amas de crottes (latrines) en trois à cinq piles pour communiquer leur présence aux congénères.

Bien qu'ils soient considérés comme des animaux discrets, timides et insaisissables, leurs schémas d'activité sont variables. Ils peuvent être actifs tout au long du jour, avec des pics d'activité variant selon les zones. Cependant, dans les régions soumises à une forte activité humaine ou à une pression de chasse élevée, leur caractère nocturne s'accentue, les poussant à émerger en terrain découvert pour se nourrir principalement la nuit, et à se retirer dans les sections de bois plus épaisses ou les passages à hautes herbes pendant les heures chaudes ou diurnes pour se reposer. Cette plasticité comportementale face à la présence humaine est un facteur clé de leur survie.

Lorsqu'il est dérangé ou en fuite, le daguet gris a pour habitude de garder la tête plus basse que le corps, et sa queue, dont le dessous est blanc, est relevée, servant peut-être de signal d'alarme pour d'autres individus. Cette adaptabilité de leur activité et leur capacité à utiliser le couvert sont des stratégies d'évitement efficaces contre les prédateurs.


Daguet gris femelle
Daguet gris femelle photographiée au Brésil
© Bernard Dupont - Flickr
CC-BY-SA (Certains droits réservés)

PRÉDATION

Les grands félins sont les principaux prédateurs naturels du daguet gris dans son aire de répartition néotropicale, reflétant son positionnement dans la chaîne alimentaire en tant que proie. Le jaguar (Panthera onca) et le puma (Puma concolor) sont les prédateurs les plus souvent cités et les plus significatifs pour l'espèce, en particulier dans les habitats forestiers denses comme le bassin amazonien où les daguets constituent une part importante de leur régime alimentaire.

Il est également la proie de prédateurs de taille moyenne. L'ocelot (Leopardus pardalis) et, dans une moindre mesure, le jaguarondi (Herpailurus yaguarondi), peuvent occasionnellement inclure le daguet gris dans leur alimentation, bien que la proie soit souvent un faon ou un jeune individu. Dans des régions comme le nord-ouest de l'Argentine, le renard d'Aszara (Lycalopex gymnocercus) a été documenté s'attaquant à des faons, et peut également consommer des adultes morts d'autres causes. De plus, il est important de noter que les chiens domestiques et les chiens de berger dans les zones proches des établissements humains peuvent exercer une pression de prédation non négligeable sur les populations de daguets gris, un facteur qui s'ajoute aux menaces naturelles.

La stratégie de survie du daguet repose fortement sur son camouflage, son comportement solitaire, et sa capacité à se déplacer rapidement dans le sous-bois. Malgré la pression de prédation, le daguet gris maintient une population relativement stable dans l'ensemble de son aire de répartition, ce qui suggère un équilibre dynamique avec ses prédateurs naturels, bien que la perte d'habitat et la chasse illégale viennent compliquer cet équilibre naturel dans de nombreuses régions.


Daguet gris gros plan
Gros plan du daguet gris
© Leonel Roget - iNaturalist
CC-BY (Certains droits réservés)

MENACES

En Argentine, les populations sont généralement en déclin en raison de la pression de la chasse et de la perte d'habitat. Des expéditions de chasse internationales sont organisées en Argentine. En Bolivie, les populations semblent rester stables malgré une forte pression de la chasse. Au Brésil, c'est l'espèce de cerf la plus abondante du pays, mais les populations déclinent dans certaines zones (Rio Grande do Sul, Rio de Janeiro). Au Paraguay, les populations restent globalement stables, mais l'espèce a disparu des zones récemment urbanisées et des zones à forte densité humaine. La pression de la chasse est généralement élevée et des pertes d'animaux sont dues aux abattages par les chiens, ainsi qu'à la perte d'habitat.


Cariacou gris
Le daguet gris est également appelé Cariacou gris
© Anderson Akira - iNaturalist
CC-BY-NC (Certains droits réservés)

CONSERVATION

Le daguet gris n'est pas considéré comme une espèce menacée. Il est actuellement inscrit dans la catégorie "Préoccupation mineure" (LC) sur la Liste rouge de l'IUCN.

Le daguet gris est présent dans plusieurs zones protégées réparties sur l'ensemble de son aire de répartition : cinq parcs nationaux et neuf réserves provinciales en Argentine; presque tous les parcs nationaux et réserves privées du Paraguay; sept zones nationales protégées en Bolivie et de nombreuses zones protégées au Brésil. La chasse est illégale dans de nombreux endroits (plusieurs provinces argentines, par exemple), mais les interdictions ne sont pas appliquées. Il est recommandé de mettre en place et de faire respecter les contrôles sur la chasse, de contrôler les chiens errants et de sensibiliser les populations rurales et villageoises à la conservation du cerf plutôt que de tenter de tuer immédiatement tout individu aperçu dans la zone.


Gray brocket
En anglais, le daguet gris est appelé Gray brocket
Crédit photo: Alex Kantorovich - Zooinstitutes

TAXONOMIE

L'histoire taxonomique du daguet gris est complexe et illustre les difficultés rencontrées dans la classification des petits cervidés néotropicaux, souvent sujette à des révisions basées sur de nouvelles données génétiques et morphologiques. Le nom scientifique actuel est Mazama gouazoubira, où Gotthelf Fischer von Waldheim est reconnu comme l'auteur de la description officielle de l'espèce. Le basionyme, ou nom original, est Cervus gouazoubira. Cependant, l'histoire commence en réalité plus tôt avec l'explorateur et naturaliste Félix de Azara. Dès 1801, Azara avait identifié des individus au Paraguay et les avait nommés "Gouazoubira", un terme d'origine Guarani, qui fut ultérieurement invalidé car il ne respectait pas le Principe de Nomenclature Binomiale du Code international de nomenclature zoologique (ICZN).

C'est sur la base des observations d'Azara que Fischer a pu formaliser la description en 1814. Par la suite, l'espèce a connu une série de synonymies et de reclassifications. En 1815, Illiger proposa le nom Mazama simplicicornis comme synonyme objectif des daguets gris d'Azara. Pendant une grande partie du XIXe et du début du XXe siècle, ce nom a été considéré comme valide par de nombreux auteurs. De plus, le taxon a été confondu avec d'autres formes de daguets. C'est au XXe siècle que l'on a regroupé toutes les formes grises de daguets sous le nom de Mazama gouazoubira, conduisant à la synonymisation des sous-espèces de Mazama simplicicornis avec Mazama gouazoubira.

Plus récemment, des études phylogénétiques, en particulier dans les années 2000, ont conduit à des révisions majeures du genre Mazama. Le daguet gris a souvent été considéré comme un taxon paraphyllétique et l'espèce a été revalidée, parfois placée dans le genre distinct Subulo (comme Subulo gouazoubira), en particulier après la séparation d'espèces précédemment incluses, comme le daguet brun d'Amazonie (Mazama nemorivaga). Le statut actuel maintient l'espèce sous le nom Mazama gouazoubira, bien que la nomenclature Subulo gouazoubira soit toujours utilisée dans certaines publications. Ces changements reflètent la complexité des lignées évolutives au sein des cervidés sud-américains, où la différenciation des espèces est un défi persistant, conduisant à des discussions continues sur la classification correcte de cette espèce largement répandue.

La taxonomie des cervidés du genre Mazama a été l'objet de nombreuses révisions, et la classification des sous-espèces de Mazama gouazoubira a été particulièrement fluctuante au fil du temps. Historiquement, un grand nombre de sous-espèces ont été décrites, souvent basées sur des variations subtiles de couleur et de taille entre les populations géographiques. Cependant, en raison de la forte variation individuelle au sein de l'espèce et de la difficulté à établir des limites claires basées uniquement sur la morphologie, de nombreuses sous-espèces autrefois reconnues ont été soit synonymisées avec la forme nominale, soit élevées au rang d'espèces distinctes à la lumière des analyses génétiques.

Bien que de nombreuses formes aient été historiquement décrites, notamment par Allen (1915) ou Cabrera (1960), la communauté scientifique, en particulier les experts en cervidés néotropicaux, a tendance à réduire le nombre de taxons infraspécifiques valides ou à considérer l'espèce comme un complexe nécessitant une révision. Néanmoins, certains systèmes taxonomiques, comme celui utilisé par l'ITIS (Integrated Taxonomic Information System) ou référencé par GBIF pour les taxons inférieurs, continuent de lister plusieurs sous-espèces, même si elles sont souvent considérées comme des synonymes par les études génétiques récentes.

Voici la liste des sous-espèces qui sont ou ont été les plus souvent citées dans les bases de données taxonomiques (telles que référencées par GBIF et d'autres sources), en tenant compte du fait que leur validité est très discutée, l'espèce pouvant être considérée comme monotypique par certains experts :

- Mazama gouazoubira cita (Osgood, 1912) (Souvent synonymisé ou considéré comme invalide)

- Mazama gouazoubira gouazoubira (G. Fischer [von Waldheim], 1814) (La forme nominale, la plus acceptée)

- Mazama gouazoubira medemi (Hershkovitz, 1959) (Souvent synonymisé ou considéré comme invalide)

- Mazama gouazoubira mexianae (Hagmann, 1908) (Souvent synonymisé ou considéré comme invalide)

- Mazama gouazoubira murelia (J. A. Allen, 1915) (Souvent synonymisé ou considéré comme invalide)

Il est crucial de noter que la sous-espèce Mazama gouazoubira nemorivaga (F. Cuvier, 1817), autrefois largement reconnue, est aujourd'hui considérée comme une espèce distincte : Mazama nemorivaga (daguet brun d'Amazonie) par l'IUCN et les recherches phylogénétiques. La tendance actuelle est de considérer l'espèce Mazama gouazoubira soit comme un taxon unique, soit avec un nombre très limité de sous-espèces reconnues en raison de l'absence de discontinuité claire entre les populations géographiques.


CLASSIFICATION


Fiche d'identité
Nom communDaguet gris
Autre nomCariacou gris
English nameGray brocket
Español nombreCorzuela Común
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
Sous-embranchementVertebrata
Super-classeTetrapoda
ClasseMammalia
Sous-classeTheria
Infra-classeEutheria
OrdreArtiodactyla
Sous-ordreRuminantia
FamilleCervidae
Sous-familleCapreolinae
GenreMazama
Nom binominalMazama gouazoubira
Décrit parGotthelf Fischer von Waldheim
Date1814



Satut IUCN

Préoccupation mineure (LC)

SOURCES

* Liens internes

Animal Diversity Web

iNaturalist

Liste Rouge IUCN des espèces menacées

Mammal Species of the World (MSW)

Système d'information taxonomique intégré (ITIS)

* Liens externes

Bernard Dupont - Flickr

Futura Sciences

Global Biodiversity Information Facility (GBIF)

Wikimedia Commons

Zooinstitutes

* Bibliographie

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Cabrera, A. (1961). Catálogo de los Mamíferos de América del Sur. Revista del Museo Argentino de Ciencias Naturales «Bernardino Rivadavia» e Instituto Nacional de Investigación de las Ciencias Naturales.

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